La personne humaine, au centre de l'œuvre cinématographique

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Le Cinéma et les Dix commandements, congrès

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CITE DU VATICAN, Mardi 3 décembre 2002 (ZENIT.org) – La dignité humaine doit être le fondement du cinéma qui veut être un « instrument vivant » de la communication sociale. C’est ce que recommandait aujourd’hui Mgr John Patrick Foley, président du conseil pontifical pour les Communications sociales lors du congrès organisé à l’Université pontificale de la Sainte-Croix (www.usc.urbe.it) sur le thème: « Repartir de ce qui est premier. Les Dix commandements dans la culture cinématographique du IIIe millénaire ».

Cette rencontre de deux jours est promue par les conseils pontificaux de la Culture et des Communications sociales, en collaboration avec la cinémathèque vaticane.

Mgr Foley soulignait que le cinéma est un moyen de communication sociale capable de conditionner les façons de penser, c’est pourquoi son usage implique une « grande responsabilité ».

En communiquant des « contenus tordus, erronés, ou faux, on risque de désorienter le spectateur », avertissait Mgr Foley. Et d’autre part, le cinéma a toujours accueilli des suggestions venues des « thématiques spirituelles » répondant aux aspirations des hommes et des femmes qui ont « senti émerger » ce « besoin de valeurs stables ».

Le caractère central de l’homme, soulignait Mgr Foley, constitue le point de départ d’un cinéma qui soit « véhicule de valeurs liées à la vie et à la spiritualité humaine ».

Mais ce qui fait la spécificité du cinéma, continuait Mgr Foley, c’est « la force de communication de l’écran ». On peut ainsi communiquer « sans recourir à la parole » mais au « pouvoir des images » qui font appel « à la dimension intime de tout homme ».

C’est à travers les films justement que le spectateur entreprend ce voyage intérieur où son existence « se confronte à celle du personnage de l’écran ». Ainsi, lorsque la dimension spirituelle est « traduite en film », elle peut même « faire un miracle ».

Le cinéma qui est né pour divertir peut ainsi devenir un puissant moyen spirituel pour l’homme. Il peut « contribuer à la croissance des êtres humains ».

Le langage des images, soulignait en substance Mgr Foley, a aidé l’homme à se comprendre lui-même et à se rapprocher de Dieu et du mystère de l’existence en lui permettant de sortir de son monde étroit.

Dans cette mesure, les films représentent « notre héritage pour les générations futures », notre « testament spirituel », et le « miroir de nos aspirations ».

Puissent ceux qui travaillent dans le secteur cinématographique, concluait Mgr Foley, respecter les commandements, et offrir « un bon exemple aux personnes qui les considèrent comme des modèles à suivre ».

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ZENIT Staff

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