Le pape salue la foule © L'Osservatore Romano

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La "mission de Pierre et de son successeur", par le card. Koch

L’envoyé spécial du pape célèbre le sixième centenaire du concile de Constance

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En Pierre, tout chrétien trouve celui qui « professe la foi », qui « guide vers le Christ », « qui confirme dans l’eucharistie » les frères en se mettant « au service de l’unité » et qui « témoigne de manière visible l’amour de Jésus », a déclaré le cardinal Kurt Koch.
C’est ainsi que le président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens a décrit la « mission de Pierre et de son successeur » en célébrant la messe, le 12 novembre 2017, comme envoyé spécial du pape François, à l’occasion du sixième centenaire du concile de Constance (1417) dans la ville allemande de l’archidiocèse de Fribourg-en-Brisgau. Avec l’élection du pape Martin V, le concile a mis fin au grand schisme de l’Église d’Occident.
Pour illustrer ses réflexions rapportées par l’édition italienne de L’Osservatore Romano du 14 novembre, le cardinal Koch a utilisé trois scènes de l’Évangile : les paroles du Christ à Pierre près de Césarée de Philippe, la Cène du Seigneur et la rencontre du Christ avec les apôtres sur le lac de Tibériade.
Dans la première scène, décrite par saint Matthieu, le Christ promet à l’apôtre qu’il « sera la pierre sur laquelle il érigera son Église », mais à condition qu’il « professe totalement son Seigneur ». « La mission de Pierre, a expliqué le cardinal Koch, et donc celle aussi de son successeur aujourd’hui, consiste en premier lieu à nous précéder tous par sa profession de Jésus et à nous guider vers le Christ, en nous aidant à être unis entre nous » dans l’acte de foi.
Dans le récit de l’évangéliste Luc, au cours de la Cène, le Christ donne aux apôtres la promesse de sa prière : « La mission de Pierre, donc, est liée à la prière de Jésus et accompagnée par cette prière », a souligné le cardinal. Le contexte de cette promesse explique bien, a-t-il ajouté, que « l’Église porte en elle la communion eucharistique, dans laquelle le Christ nous donne son amour, jusqu’à la mort. L’Église vit cet amour qui se répète toujours de manière intense dans l’eucharistie ; et en elle, elle trouve son unité la plus profonde. »
Enfin, a conclu le cardinal Koch, dans la dernière scène où saint Jean décrit la rencontre au lac de Tibériade, la triple question du Christ à Pierre « M’aimes-tu ? » montre « sans équivoque » que « l’amour envers le Christ est la condition fondamentale » pour le successeur de Pierre.
Avec une traduction d’Océane Le Gall

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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