Le pape et le cardinal Koch © L'Osservatore Romano

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"Il n’existe pas d’alternative à l’œcuménisme", affirme le card. Koch

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À l’occasion des 50 ans du Centre Pro Unione

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« Il n’y a pas d’alternative à l’œcuménisme », affirme le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens. « Celui-ci est indispensable pour la crédibilité de la foi chrétienne et de la mission de l’Église dans le monde actuel. Il correspond à la volonté du Seigneur et c’est un fruit de l’Esprit Saint. »
Le cardinal est intervenu au « thé œcuménique » sur le « dialogue comme lymphe vitale de l’œcuménisme », qui a eu lieu le 17 mai 2018 au Centre Pro Unione de Rome, à l’occasion des cinquante ans de l’institution, indique Vatican News en italien.
« Aucune Église, rappelle le cardinal Koch, n’est si riche qu’elle n’ait pas besoin d’être enrichie par les autres. Et aucune Église n’est si pauvre qu’elle ne puisse contribuer à l’élargissement de l’horizon de la chrétienté. »
En soulignant que les rencontres comme celles qui se déroulent au Centre Pro Unione sont « salutaires » et « nécessaires », le président du dicastère ajoute que « l’œcuménisme dépend de manière décisive » des « rencontres plus ou moins informelles entre les chrétiens qui vivent dans les Églises et communautés ecclésiales séparées entre elles et qui souhaitent mieux se connaître et s’enrichir mutuellement ».
Le cardinal parle du rôle décisif de la prière pour le mouvement œcuménique : « Sans prière il ne peut y avoir d’unité », affirme-t-il. « Nous chrétiens, nous pouvons provoquer la division, comme le montre l’histoire et le présent. Mais l’unité nous pouvons la recevoir en don par l’Esprit Saint. »
La conversion, qui est la « prise de conscience du péché des divisions de l’Église », est également nécessaire, selon le cardinal : l’œcuménisme, précise-t-il, « a reçu de nouvelles impulsions uniquement quand les chrétiens de différentes Églises ont eu le courage et l’humilité de reconnaître ensemble ouvertement, le scandale persistant d’une chrétienté divisée et se sont sentis appelés à la conversion. On ne retrouvera l’unité, qui nous a été donnée en Jésus Christ, que lorsque nous chrétiens nous nous convertirons avec Jésus Christ. »
Quant à la mission de l’Église, le cardinal affirme qu’« une Église engagée au plan œcuménique est le préalable d’une Église missionnaire », parce que « la division des chrétiens est un contre-témoignage de la prédication de l’Évangile ».
« Dès le début, conclut-il, le mouvement œcuménique a été un mouvement de prière, un mouvement de conversion et un mouvement missionnaire. Ces trois mouvements ont contribué considérablement aux progrès réalisés par l’œcuménisme durant ces cinquante dernières années et devront garder leur vitalité dans l’avenir aussi, si le mouvement veut être à la hauteur des défis qui l’attendent. »
Avec une traduction d’Océane Le Gall

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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