La charité révèle l'amour de Dieu

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Par le card. Sarah

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C’est ce qu’a déclaré le cardinal Robert Sarah, président du Conseil pontifical « Cor Unum » ou ouvrant la rencontre des évêques responsables des activités caritatives au sein des conférences épiscopales européennes, à Trieste, dans le nord de l’Italie (4-6 novembre 2013).

« Témoigner sa foi en faisant œuvre de charité » : tel était le thème de cette rencontre, durant laquelle le cardinal Sarah a plaidé pour ramener l’exercice de la charité « à sa relation intrinsèque avec l’annonce de la foi et avec la célébration de celle-ci dans la liturgie » afin d’éviter de réduire la charité à une activité d’assistance sociale, à une pure expression philanthropique ou une simple solidarité humaine.

« Nous ne saurions comprendre la mission de l’Eglise sans la rapporter à la mission du Christ », a -t-il ajouté : « La mission de l’Eglise consiste donc à favoriser la rencontre entre chaque homme et le Christ sauveur, pour que par, par grâce de l’Esprit Saint, le chrétien puisse assumer ces comportements de charité que l’on trouvait chez le Christ ».

Le cardinal a précisé que ses propos n’étaient pas de nature « sociale mais théologique », dans la mesure où il s’agissait « de remettre l’activité caritative sur ses rails ».

Puis en citant l’encyclique de Benoît XVI Deus caritas est, ila expliqué que « l’origine de la charité est divine » : « C’est Dieu qui nous dit ce qu’est la charité, ou plutôt qui, dans son Fils, nous a montré la charité qui, dans le langage biblique, signifie non seulement aimer, mais aimer pleinement jusqu’à donner sa propre vie, jusqu’à se perdre, jusqu’à perdre sa vie pour l’autre ».

Le cardinal a rappelé que « l’Eglise en tant que famille de Dieu doit être, aujourd’hui comme hier, un lieu pour s’entraider et un lieu où l’on est disposé aussi à servir ceux qui, à l’extérieur, ont besoin d’aide ».

Quant à l’évêque, a-t-il recommandé, il doit être « président et ministre de la charité dans l’Eglise » et il doit apporter son témoignage personnel « en menant une vie simple et faisant preuve de charité à l’égard des pauvres ; en ayant une attention toute paternelle envers les plus démunis et les exclus de la société afin que l’Eglise particulière vive la diaconie que le Christ a enseignée ».

« Si bien que la charité est une pratique que l’on peut comparer à une prédication silencieuse, mais vivante et efficace, un témoignage de notre rencontre personnelle et intime avec le Christ de manière à faire voir et rencontrer le Christ en nous voyant », a-t-il souligné.

« La crédibilité du témoignage doit passer par le témoignage personnel, car la charité, n’étant pas une œuvre à proprement parler mais une relation, demande toujours une dimension personnelle, postule toujours la prière, la fréquentation des sacrements et l’adoration comme expression suprême de notre amour et de notre communion avec Dieu », a conclu le cardinal Sarah. 

Traduction d’Océane Le Gall

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Antonio Gaspari

Cascia (PG) Italia Studi universitari a Torino facoltà di Scienze Politiche. Nel 1998 Premio della Fondazione Vittoria Quarenghi con la motivazione di «Aver contribuito alla diffusione della cultura della vita». Il 16 novembre del 2006 ho ricevuto il premio internazionale “Padre Pio di Pietrelcina” per la “Indiscutibile professionalità e per la capacità discreta di fare cultura”. Il Messaggero, Il Foglio, Avvenire, Il Giornale del Popolo (Lugano), La Razon, Rai tre, Rai due, Tempi, Il Timone, Inside the Vatican, Si alla Vita, XXI Secolo Scienza e Tecnologia, Mondo e Missione, Sacerdos, Greenwatchnews. 1991 «L'imbroglio ecologico- non ci sono limiti allo sviluppo» (edizioni Vita Nuova) . 1992 «Il Buco d'ozono catastrofe o speculazione?» (edizioni Vita Nuova). 1993 «Il lato oscuro del movimento animalista» (edizioni Vita Nuova). 1998 «Los Judios, Pio XII Y la leyenda Negra» Pubblicato da Planeta in Spagna. 1999 «Nascosti in convento» (Ancora 1999). 1999 insieme a Roberto Irsuti il volume: «Troppo caldo o troppo freddo? - la favola del riscaldamento del pianeta» (21mo Secolo). 2000 “Da Malthus al razzismo verde. La vera storia del movimento per il controllo delle nascite” (21mo Secolo, Roma 2000). 2001 «Gli ebrei salvati da Pio XII» (Logos Press). 2002 ho pubblicato tre saggi nei volumi «Global Report- lo stato del pianeta tra preoccupazione etiche e miti ambientalisti» (21mo Secolo, Roma 2002). 2002 ho pubblicato un saggio nel nel Working Paper n.78 del Centro di Metodologia delle scienze sociali della LUISS (Libera Università Internazionale degli Studi Sociali Guido Carli di Roma) «Scienza e leggenda, l’informazione scientifica snobbata dai media». 2003 insieme a VittorFranco Pisano il volume “Da Seattle all’ecoterrorismo” (21mo Secolo, Roma 2003). 2004 ho pubblicato insieme a Riccardo Cascioli “Le Bugie degli Ambientalisti” (Edizioni Piemme). 2004 coautore con del libro “Emergenza demografia. Troppi? Pochi? O mal distribuiti?” (Rubbettino editore). 2004 coautore con altri del libro “Biotecnologie, i vantaggi per la salute e per l’ambiente” ((21mo Secolo, Roma 2004). 2006 insieme a Riccardo Cascioli “Le Bugie degli Ambientalisti 2” (Edizioni Piemme). 2008 insieme a Riccardo Cascioli il libro “Che tempo farà… Falsi allarmismi e menzogne sul clima (Piemme). 2008, è stata pubblicata l’edizione giapponese de “Le bugie degli ambientalisti” edizioni Yosensha. 2009. insieme a Riccardo Cascioli “I padroni del Pianeta – le bugie degli ambientalisti su incremento demografico, sviluppo globale e risorse disponibili” (Piemme). 2010 insieme a Riccardo Cascioli, è stato pubblicato il volume “2012. Catastrofismo e fine dei tempi” (Piemme). 2011 Questo volume è stato pubblicato anche in Polonia con l’imprimatur della Curia Metropolitana di Cracovia per le e3dizioni WYDAWNICTTWO SW. Stanislawa BM.

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