Dialogue avec le judaïsme autour de la lumière de Hanoucca @ Ambassade d'Israël près le Saint-Siège

Dialogue avec le judaïsme autour de la lumière de Hanoucca @ Ambassade d'Israël près le Saint-Siège

Judaïsme: dialogue interreligieux autour de la lumière de Hanoucca

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Une « fête de la confiance en Dieu »

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Dans le cadre du dialogue religieux avec le judaïsme, la première lumière de la fête juive de Hanoucca a été allumée, mardi, 12 décembre 2017, dans la bibliothèque du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens – dont dépend la Commission pontificale pour les rapports religieux avec le judaïsme –.
Ce geste symbolique a eu lieu en présence de l’ambassadeur d’Israël près le Saint-Siège, M. Oren David, et du cardinal suisse Kurt Koch, président de ces deux dicastères, du rabbin Daniel Polish, président du Comité juif international pour le dialogue interreligieux (International Jewish Committee for Interreligious Consultations, IJCIC), précise un communiqué de l’ambassade.
Etaient aussi présentes une délégation de rabbins engagés dans le dialogue, Mme Ruth Dureghello, présidente de la Communauté juive de Rome, et des  membres de la Commission pontificale.
Une initiative semblable avait eu lieu sous le pontificat de Jean-Paul II dans les jardins du Vatican, entre 1997 et l’An 2000.
La fête, célébrée le 25 du mois de kislev, dure 8 jours, et elle commence la veille du premier jour : cette année, du mardi 12 décembre au soir, au mercredi 20 décembre 2017.
La lampe de Hanoukka, la hanoukiyya, est le candélabre de la fête de Hanoukka : elle a 8 bougies et le « shamash » est la bougie qui sert à allumer les autres, une nouvelle lumière chaque jour, une le premier soir, deux le second et ainsi de suite jusqu’à huit. La 8e flamme sera donc allumée le 19 décembre cette année.
Elle doit être placée dans chaque maison dans un endroit visible de l’extérieur, près d’une fenêtre, ou même à l’extérieur de la maison, si elle est protégée du vent.
Et la lumière symbolise le rayonnement de la Tora, la victoire d’un petit nombre sur le grand, de l’esprit sur la force. C’est une fête de famille.
Cette fête commémore la victoire des frères Maccabées et la purification (Dédicace) du Temple de Jérusalem.
Le Talmud rapporte une histoire qui est le fondement du rituel propre à la fête : « Quand les idolâtres étaient entrés dans le temple, ils avaient profané toute l’huile. Il ne restait plus qu’une jarre d’huile portant le sceau du grand-prêtre (…). La quantité d’huile qui s’y trouvait n’était suffisante que pour l’allumage d’une seule journée. Un miracle se produisit : cette huile dura en fait pendant huit jours. »
On trouve une allusion à la fête de Hanoucca dans l’Évangile de Jean : « On célébrait alors à Jérusalem la fête de la Dédicace. C’était l’hiver » (Jn 10,22).

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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