Messe pour les fidèles défunts au cimetière romain Flaminio, capture CTV

Messe pour les fidèles défunts au cimetière romain Flaminio, capture CTV

Jour des défunts, une tristesse mêlée d'espérance

Le pape François au cimetière Flaminio de Rome

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La commémoration des défunts est un moment de tristesse mêlée d’espérance, a souligné le pape François le 2 novembre 2016 : tristesse devant la mort, espérance de la résurrection. Le pape a célébré la messe pour les fidèles défunts, au cimetière romain Flaminio, dans le nord de la ville.

Dans sa brève homélie improvisée, le pape a médité sur la figure de Job, dans l’Ancien testament, qui même « dans l’obscurité, (…) à la porte de la mort, en ce moment d’angoisse, de douleur et de souffrance », proclame « l’espérance ». « Mais je sais, moi, dit Job, que mon rédempteur est vivant, que, le dernier, il se lèvera sur la poussière ; et (…) de ma chair je verrai Dieu. » (Jb 19,25-26).

La commémoration des défunts a une double dimension, a constaté le pape : un sentiment « de tristesse » d’une part, pour « nos proches qui sont partis » et parce qu’elle « nous rappelle aussi l’avenir, la mort ».

Mais « nous apportons des fleurs comme un signe d’espérance » et même comme la prophétie d’une « fête », a-t-il ajouté : « Et la tristesse se mélange à l’espérance ». Une espérance donnée par le Christ « qui nous a ouvert la porte pour entrer là où nous contemplerons Dieu ».

« Nous aussi nous devrons suivre ce chemin », a fait observer le pape François : « tôt ou tard, mais tous, (…), avec plus ou moins de souffrance (…) mais avec la fleur de l’espérance, avec ce fil solide qui est ancré dans l’au-delà », « l’espérance de la résurrection ».

« Rentrons chez nous, a encouragé le pape, avec cette double mémoire : la mémoire du passé, des nôtres qui ont disparu ; et la mémoire de l’avenir, du chemin par lequel nous irons ». Mais en gardant « la certitude », la « sécurité », de la promesse du Christ : « Je le ressusciterai au dernier jour ».

Avant la célébration de la messe, l’évêque de Rome a déposé une gerbe de fleurs auprès de pierres tombales. Appelé aussi « Prima Porta », le cimetière gigantesque compte 3 millions de tombes. Au terme de la célébration, il devait se rendre dans les grottes vaticanes pour prier pour les souverains pontifes défunts.

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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