A l’ouverture des Jeux olympiques d’hiver en Corée, le 9 février 2018, le maillot d’Athletica Vaticana – l’équipe composée de soixante-dix employés du Saint-Siège – a été remis au président du Comité olympique international Thomas Bach. Pour L’Osservatore Romano, c’est la « diplomatie du marathon », qui promeut « le langage direct du sport, fait de respect et de dialogue », pour construire la paix.
À PyeongChang, en Corée du sud, le Saint-Siège était représenté par Mgr Sánchez de Toca, sous-secrétaire du Conseil pontifical de la culture, qui fait partie de l’équipe de course à pied du Vatican comme marathonien. Il a remis solennellement le maillot aux couleurs du petit Etat, blanc et jaune.
« Athletica Vaticana n’est pas née pour poursuivre des victoires ou des records, explique Michela Ciprietti, pharmacienne et capitaine de l’équipe, parce que ce qui nous caractérise, ce sont l’amitié et la solidarité ». Il s’agit de relayer « les appels du pape François en faveur des plus petits ».
Giancarlo Giannini, typographe et doyen de l’équipe avec ses soixante ans, précise que « nous ne faisons pas de classements et l’athlète qui monte sur le podium vaut autant que l’amateur qui court une fois par semaine pour rester en bonne santé ».
Athletica Vaticana a composé la « Prière du marathonien », imprimée sur une image et traduite en trente-six langues – y compris l’arabe et le swahili des supers Kényans – pour la distribuer sur la ligne de départ des compétitions. À l’occasion des marathons de Rome et de Florence, l’équipe vaticane organise aussi la célébration de la « messe du marathonien ». Elle collabore aussi avec le monde paralympique et avec les athlètes de Special Olympics.
Récemment, indique le quotidien du Vatican, l’équipe protestante de Lutherstad Wittenberg a proposé « un jumelage sportif et spirituel » à Rome, du 9 au 12 mars : « ne occasion d’amitié en plus pour Athletica Vaticana, après la course dans les rues de Romes avec les athlètes de l’équipe juive historique du Maccabi et avec les jeunes coureurs de la communauté islamique ».
Avec une traduction d’Hélène Ginabat
