Jérusalem © Instagram Franciscus

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Jérusalem : le dialogue direct est l’unique solution, par le card. Parolin

La ville « devrait avoir un statut spécial »

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« L’unique solution » pour Jérusalem, a déclaré le cardinal secrétaire d’État Pietro Parolin, « est le dialogue direct entre les deux parties afin de parvenir à un consensus autour de certaines propositions. » « C’est la seule route », a-t-il souligné.
L’édition italienne de L’Osservatore Romano datée du 22 décembre 2017 publie les réflexions du « numéro 2″ du Vatican au sujet du statut de la Ville sainte, exposées dans une interview publiée la veille dans le quotidien italien « Corriere della Sera ».
« Les décisions unilatérales » concernant Jérusalem « ne sont pas utiles pour aller dans la direction de la paix », a déclaré le cardinal deux semaines après la décision du président américain Donald Trump de reconnaître la Ville sainte comme capitale d’Israël.
C’est « une ville unique et sacrée pour les juifs, les chrétiens et les musulmans », a-t-il rappelé.  Par conséquent, « elle devrait avoir un statut spécial qui en fait une ‘ville ouverte’, offrant des assurances de liberté religieuse pour les membres des trois religions qui partagent les lieux saints et permettant l’accès aux pèlerins ».
En ce qui concerne le rôle de l’Église dans les recherches de solutions autour de Jérusalem, le cardinal Parolin a assuré qu’« au niveau diplomatique, l’Église peut intervenir dans des situations très concrètes ». « Nous l’avons fait, aussi dans le passé, a-t-il précisé. Je ne sais pas s’il y aura une opportunité, dans ce cas, cela dépend beaucoup des circonstances, des acteurs impliqués. »
Le cardinal a aussi estimé « que l’Église devrait surtout demander de continuer à proclamer les grandes valeurs de l’Évangile : la paix, le dialogue comme voie de paix, de fraternité, de solidarité ». En fait, a-t-il ajouté, « ces mots doivent continuer à être répétés parce qu’ils risquent d’être niés tous les jours par des faits. Et par conséquent, ils doivent être éveillés dans le cœur des gens ».
Le pape François a exprimé sa « préoccupation profonde » sur la situation et a lancé un appel à « respecter le statu quo de la ville, en conformité avec les résolutions pertinentes des Nations Unies », lors de l’audience générale du mercredi 6 décembre dernier. Il a eu aussi un échange téléphonique sur cette question avec le président palestinien Mahmoud Abbas.

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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