La célébration annuelle de la signature des Accords du Latran entre le Saint-Siège et l’Etat italien (1929), et de l’Accord de modification de ce concordat a eu lieu ce mardi 14 février 2017, à 16h15, à l’Ambassade d’Italie près le Saint-Siège, indique la salle de presse du Vatican.
Après les entretiens officiels, les membres des délégations du Saint-Siège et de l’Italie ont assisté à un concert de la Chapelle musicale pontificale « Sistina » et du « JuniOrchestra » de l’Académie nationale Sainte Cécile, à 18h30, dans la basilique Saint-Eugène, lieu de réception traditionnel.
Étaient présents les cardinaux, chefs de dicastères du Saint-Siège, ministres du gouvernement, vice-ministres, sous-secrétaires italiens et ambassadeurs accrédités auprès du Saint-Siège.
La délégation du Saint-Siège a été composée de 16 membres, parmi lesquels le card. Pietro Parolin, secrétaire d’État, Mgr Giovanni Angelo Becciu, substitut pour les Affaires générales, Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire pour les Relations avec les États, Mgr Antoine Camilleri, sous-secrétaire pour les Relations avec les États, Mgr Paolo Borgia, assesseur pour les Affaires générales, Mgr Adriano Bernardini, nonce apostolique en Italie et le card. Bagnasco, président de la Conférence épiscopale italienne.
Signés le 11 février 1929, les Accords ont consacré l’existence d’un nouvel État souverain, le plus petit du monde : l’État de la Cité du Vatican avec une « absolue et visible indépendance » et ils prévoyaient une indemnité symbolique pour les biens de l’Église que l’État italien s’était appropriés lors de la prise de Rome par les Piémontais en 1870.
Ils ont été signés par Mussolini et par le cardinal Gasparini. Ils mettaient un point final à la « Question romaine »: le pape étant comme prisonnier au Vatican sans pouvoir en franchir les murs depuis la prise de Rome.
En 1984, l’accord de 1929 a en effet été actualisé par l’accord de Villa Madama, affirmant l’indépendance du Vatican et prévoyant aussi les canaux de collaboration avec l’Italie.
Avec une traduction de Constance Roques
