Italie : bienheureux Luigi della Consolata, consacré aux malades

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Le pape salue sa béatification lors du Regina Caeli

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Luigi della Consolata (1922-1977) – au siècle Andrea Bordino – religieux profès de la Congrégation des Frères de saint Joseph Benoît Cottolengo, a été béatifié hier, samedi 2 mai 2015, à Turin, par le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints.

Le pape a évoqué cette béatification lors du Regina Caeli de ce 3 mai 2015 : « Il a dédié sa vie aux personnes malades et souffrantes, et s’est dépensé sans compter en faveur des plus pauvres, soignant et lavant leurs plaies. Remercions le Seigneur pour son disciple humble et généreux. »

Andrea Bordino, originaire de Cuneo, a connu la campagne de Russie et l’emprisonnement dans des camps sibériens durant la seconde guerre mondiale. A son retour, il entra dans l’œuvre hospitalière Cottolengo de Turin, consacrant ses journées à la prière et au service des malades.

Touché par une leucémie, frère Luigi s’éteignit en 1977, à seulement 55 ans. Le pape Jean-Paul II le déclara « vénérable » le 12 avril 2003. Le pape François a reconnu un miracle attribué à son intercession le 3 avril 2014.

Pour le cardinal Amato, « Frère Luigi vivait vraiment de foi. Tout jeune, dans les goulags soviétiques, et durant son apostolat auprès des malades, il avait toujours Jésus dans le cœur » : « une vie à deux », souligne-t-il au micro de Radio Vatican.

En plus du soin des malades, le « bon géant, comme on l’appelait pour sa stature robuste, se prêtait volontiers à tous types de services : vaisselle, ménage… » : « Ce n’était pas tant ses paroles ou ses actions qui manifestaient la charité de Dieu, mais toute sa personne, sa présence qui manifestait amour, miséricorde, compassion. Avec peu de paroles, avec le sourire et le visage serein, il parvenait à inspirer sécurité et confiance. »

« Il devint rapidement l’infirmier le plus demandé par les malades, par les sœurs, par les médecins, pour son efficacité, sa réserve », ajoute le cardinal. Un médecin raconte même : « Je me souviens d’une nuit, à la fin d’un mois de décembre, où il voulut offrir son sang pour une patiente atteinte d’une très grave hémorragie ; opérée in extremis, elle fut sauvée surtout grâce à son don généreux. »

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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