Le gouvernement irakien a débloqué une partie des crédits destinés à préparer une possible future visite en Irak du pape François, prévue d’ici la fin de l’année 2020, indique l’agence vaticane Fides le 6 juillet 2019. Cependant, l’hypothèse de cette visite n’a pas eu jusqu’à présent de confirmation officielle de la part du Saint-Siège.
La première tranche de financement est de 3 milliards de dinars irakiens soit 2,247 M€ : elle sera destinée à lancer les travaux d’aménagements urbains dans les villes sur l’itinéraire du voyage du pape. C’est ce qu’a révélé Abdul Amir al Hamdani, ministre irakien de la Culture, du Tourisme et des Antiquités, dans une déclaration faite à une chaîne de télévision par satellite, reprise par les moyens de communication nationaux.
Le 10 juin dernier, en recevant les participants à la Réunion des Œuvres d’Aide aux Églises d’Orient (ROACO), le pape lui-même a exprimé le désir de se rendre en Irak « l’année prochaine ».
Le 20 juin, le président irakien, Barham Salih, a remis au patriarche de Babylone des Chaldéens, le cardinal Louis Raphaël Ier Sako, une lettre officielle d’invitation adressée au pape François.
Le cardinal Sako a avancé l’hypothèse selon laquelle le pape, au cours de son voyage en Irak, pourrait visiter, outre Bagdad, le site d’Ur des Chaldéens, lieu d’origine du patriarche Abraham, souligne Fides.
Le pape – a-t-il aussi dit – pourrait rencontrer, au nord du pays, des réfugiés non encore rentrés dans leurs foyers, après avoir dû fuir notamment la ville de Mossoul, face à la menace du soi-disant « État islamique », toujours selon la même source.
Le pape a reçu au Vatican, M. Barham Salih, président de la République d’Irak en novembre dernier.
Et le cardinal Secrétaire d’Etat, Pietro Parolin, s’est rendu en Irak en décembre dernier.
