France : Près de 3000 adultes seront baptisés au cours de la veillée pascale

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Un chemin de liberté

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ROME, Vendredi 10 avril 2009 (ZENIT.org) – En France, demain soir, au cours des Vigiles pascales, 2 931 adultes et adolescents – soit un peu plus que les années précédentes – recevront le baptême dans l’Eglise catholique. C’est aussi la tradition de la veillée pascale à Saint-Pierre de Rome que le pape baptise des adultes de différents pays.

« A l’origine de cette démarche, une conversion comme celle de Saint-Paul appelée à bouleverser leur vie et donner de l’élan à l’Eglise », indique la conférence des évêques de France (CEF) qui souligne : il s’agit d’un chemin de liberté.

Dans le diocèse de Paris, ce sont environ 300 adultes et 100 adolescents qui seront baptisés dans la nuit de Pâques.

Ces catéchumènes « ont vécu le Carême comme un chemin vers le baptême et seront, après un parcours d’un à deux ans, baptisés à Pâques », explique la CEF.

Accompagnés de leur parrain, les catéchumènes seront également entourés, dans ce moment de joie, des communautés paroissiales. Parmi eux, une large majorité de femmes et une part très importante de jeunes adultes.

Une conversion qui a bouleversé leur vie

Pour parler de ces catéchumènes baptisés en 2009, Mgr Boulanger, évêque de Sées et membre de la Commission épiscopale pour la catéchèse et le catéchuménat, et Sœur Béatrice Blazy, responsable du catéchuménat au sein du Service de la catéchèse et du catéchuménat à la Conférence des évêques de France, soulignent l’étape souvent fondatrice de leur démarche : une conversion qui est venue bouleverser leur vie et qui aura des répercussions au delà. A l’image de Saint-Paul, que les communautés chrétiennes commémorent cette année, dont la conversion a été à l’origine de l’essor de l’Eglise.

« Si l’expérience de conversion a des répercussions sur la vie des personnes, elle en a tout autant sur la pratique religieuse d’une époque. Se convertir aujourd’hui comme hier, a une portée d’actualité et un impact dans la vie du monde », ajoute Sœur Béatrice Blazy.

« A l’origine de leur conversion, on trouve la recherche de sens, d’authenticité, un événement marquant, deuil, naissance mariage, la rencontre d’autres chrétiens… Une démarche qui, à ses débuts, ne porte pas de nom et qui progressivement va s’orienter « Ils se tournent vers quelques chose qu’ils ne nomment pas. Plus tard ils parleront d’une présence et y reconnaîtront Jésus le Christ et la présence de Dieu dans leur vie », témoigne Mgr Boulanger.

Un chemin de liberté

« La foi change complètement leur manière de voir le monde, le sens de l’existence, l’importance des relations… Ils se situent progressivement comme croyants, avec des convictions, de nouvelles valeurs, des opinions à communiquer… », souligne Sœur Béatrice Blazy.

Au-delà, continue le communiqué de la CEF, c’est aussi un chemin de liberté sur lequel ils se sont engagés : les catéchumènes découvrent une « altérité fondatrice de leur foi », et en même temps une « capacité de liberté » qui les rend acteurs de leur vie. Ils découvrent aussi que vivre en chrétien est un choix et qu’on le devient par l’expérience initiale d’une première conversion. Ils expérimentent alors leur nouvelle appartenance à la longue filiation qu’est l’Eglise depuis Jésus Christ.

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ZENIT Staff

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