France : "Euthanasie / Soins palliatifs", dossier de la Fondation Lejeune

CITE DU VATICAN, Jeudi 19 décembre 2002 (ZENIT.org) – On peut consulter en ligne le dossier « Euthanasie / Soins palliatifs » de la fondation Jérôme Lejeune sur le site de “Gènéthique” (www.genethique.org).

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Alors que Vincent Humbert, ce jeune garçon de 21 ans a imploré le président Jacques Chirac de lui « accorder le droit de mourir » (cf. revue de presse du 16/12/02), l’Élysée a fait savoir que le « Président n’a pas de pouvoir de mort, ni de vie (…) mais que la demande du jeune homme a retenu toute l’attention du Président », indique la Fondation Jérôme Lejeune dans sa revue de presse.

En France, l’euthanasie est une pratique illégale qu’elle soit qualifiée d’active ou de passive car il s’agit toujours de donner la mort à une personne. Rappelons en revanche, que refuser l’acharnement thérapeutique n’est pas de l’euthanasie.

Le ministre de la santé, Jean-François Mattéi a rappelé, lors d’un colloque, qu’il n’y avait pas lieu de légiférer sur la question de l’euthanasie quand l’urgence est de mieux répondre à la nécessité d’accompagner le départ. Il a rappelé qu' »autoriser l’euthanasie ouvrirait la voie à des dérives et des abus qui mettraient en danger les fondements même de notre société. » Pour lui, « la demande d’euthanasie n’est jamais que l’expression ultime et désespérée du refus de la souffrance, de l’abandon et de la solitude. »

Le plan 2002 – 2005 de développement des soins palliatifs va concentrer des moyens sur trois axes : l’offre des soins, l’amélioration des pratiques professionnelle, la sensibilisation et l’information de l’ensemble de notre société. Enfin, l’accent devrait être mis sur l’extension des soins palliatifs à domicile (cf. revue de presse du 17/12/02).

Une mission sur « la fin de vie et l’accompagnement » a été confiée à la psychologue et clinicienne Marie de Hennezel.

Pour le docteur Henri Delbecque, directeur du comité de suivi du programme national de développement des soins palliatifs, c’est dans les soins à domicile « qu’il faut mettre prioritairement des fonds supplémentaires, pour désengorger l’hôpital et soutenir les familles ».

Enfin, il a été remarqué au cours du même colloque que les soins palliatifs sont exposés à de nouvelles demandes. Daniel d’Hérouville, président de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (Sfap), explique : « nous recevons de plus en plus de délaissés de la médecine, tous les cas difficiles, les malades chroniques, ceux qui souffrent de pathologies neurologiques évolutives, que les services dirigent vers le palliatif parce qu’ils sont débordés ». Pour assurer une prise en charge de ces malades, « il faudra redéfinir nos moyens » ajoute Daniel d’Hérouville.

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ZENIT Staff

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