« Chaque jour est historique », déclare le pape François dans l’avion qui le conduit d’Abou Dhabi (Emirats arabes unis) – où il a passé trois jours (3-5 février 2019) – jusqu’à Rome.
Le Boeing 787-9 d’ETIHAD Airways, portant blason du pape, a décollé à 13h23 pour arriver à 16h14 à Rome-Ciampino, après moins de 6 h de vol.
L’avion a survolé les Emirats, le Bahreïn, l’Arabie saoudite, l’Egypte, la Grèce et l’Italie. Le pape a adressé des télégrammes aux chefs d’Etat des pays survolés, remerciant le président des Emirats, le Cheikh Khalifa Ben Zayed Al-Nahyan pour « l’accueil chaleureux et l’hospitalité généreuse ». Il a assuré le roi du Bahreïn, le roi Hamad Ben Isa Al-Khalifa, de ses prières. Il a invoqué d’abondantes bénédictions dans son télégramme au roi d’Arabie Salman Ben Abdoul Aziz Al-Saoud. Il a dit sa prière pour l’Egypte dans un message au président Abdel Fattah Al-Sisi. Et il a invoqué la paix pour la Grèce dans son message au président Prokopis Pavlopoulos.
Au président italien, Sergio Mattarella, le pape confie qu’aux Emirats il a pu rencontrer des chrétiens et des représentants d’autres religions, et témoigner de l’engagement pour un chemin commun de concorde et de solidarité ».
A son arrivée, le pape s’est rendu directement à la basilique papale de Sainte-Marie-Majeure pour fleurir l’autel de la Vierge dans la Chapelle Pauline où est vénérée l’icône de Marie « Salut du Peuple Romain » et pour remercier la Vierge Marie à qui il avait confié son voyage avant de partir, samedi dernier 2 février.
Demain, mercredi 6 février 2019, le pape tiendra l’audience générale à 9h30. Il présentera un bilan de ses trois jours à Abou Dhabi.
Mais d’ores et déjà il a confié au journalistes, dans l’avion papal, que le voyage n’était « historique » que dans la mesure où chaque journée est « historique ». Une insistance finalement sur la « sainteté du quotidien » que décrit « Gaudete et Exsultate« , son exhortation apostolique sur la sainteté dans le monde actuel.
Pour le pape, chaque jour, chaque moment est « historique » dans la mesure ou tout homme écrit l’histoire -son histoire et l’Histoire – en vivant son quotidien. C’est finalement le mystère de la liberté humaine.
A ce propos, le directeur de L’Osservatore Romano, Andrea Monda cite l’écrivain argentin que le pape Bergoglio a connu, Jorge Luis Borges (1889-1986) pour qui il n’y a pas de journée – même à l’hôpital ou en prison – qui n’ait son lot de surprises même infinitésimales.