Dieu bénit celui qui Le cherche

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Homélie du 13 février 2014

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Le pape a encouragé à ne pas avoir « honte » de chercher Dieu : « Dieu bénit » la personne « de bonne volonté, qui Le cherche », a-t-il affirmé lors de la messe à Sainte-Marthe, le 14 février 2014.

Le pape a commenté l’Evangile (Mc 7,24-30), saluant la « femme courageuse » qui demande au Christ de libérer sa fille du démon : « c’est une mère désespérée et une mère, face à la souffrance d’un enfant, fait tout son possible ».

« Jésus lui explique qu’il est venu d’abord pour les brebis de la maison d’Israël, mais il le lui explique avec des paroles dures : ‘Laisse d’abord les enfants manger à leur faim, car il n’est pas bien de prendre le pain des enfants pour le donner aux petits chiens’. »

« Mais cette femme, qui certainement n’était pas allée à l’université, savait comment lui répondre : non pas avec son intelligence, mais avec ses tripes de mère, avec son amour : ‘mais les petits chiens mangent aussi ce qui tombe de la table, donne-moi ces miettes, donne-les moi !’ ».

Cette femme « n’a pas eu honte » : « Elle s’est exposée au risque de faire mauvaise impression, mais elle a insisté, et elle a trouvé la santé pour sa fille et le Dieu vivant pour elle-même ».

Pour le pape, c’est « le chemin que suit une personne de bonne volonté, qui cherche Dieu et le trouve: le Seigneur la bénit. Combien de personnes prennent cette voie-là et le Seigneur les attend ! Chaque jour, dans l’Eglise du Seigneur, il y a des personnes qui suivent cette voie, silencieusement, pour trouver le Seigneur, parce qu’elles avancent en se laissant conduire par l’Esprit Saint ».

« Mais il y a aussi le chemin inverse » : celui de Salomon, dans la première lecture (1 R 11,4-1). Salomon était « l’homme le plus sage de la terre », il avait « une réputation universelle, tout le pouvoir », c’était « un croyant en Dieu ».

Mais « son cœur s’est fourvoyé pour suivre d’autres dieux. Les femmes ont affaibli le cœur de Salomon lentement. Son cœur n’est pas resté intègre avec le Seigneur. Son cœur s’est affaibli, et il a perdu la foi. L’homme le plus sage du monde s’est laissé entraîner par ses passions. »

En effet, « avoir la foi ne signifie pas être capables de réciter le Credo. Tu peux réciter le Credo et avoir perdu la foi… C’est dans son cœur que l’on perd la foi ».

Salomon « était un pécheur, comme son père David. Puis il a continué à avancer et le pécheur est devenu un corrompu. Son cœur était corrompu par cette idolâtrie. Son père était un pécheur, mais le Seigneur avait pardonné tous ses péchés, parce qu’il était humble et demandait pardon ».

Le pape a encouragé à « imiter la cananéenne, cette femme païenne, en accueillant la Parole de Dieu » afin qu’elle « protège [l’homme] sur ce chemin et ne permette pas [qu’il] finisse dans la corruption et l’idolâtrie ».

Avec Océane Le Gall pour la traduction

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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