Le symposium international intitulé « Perspectives pour un monde exempt des armes nucléaires et pour un désarmement intégral », organisé par le Dicastère pour le service du développement humain intégral, sera marqué par la participation de Mme Masako Wada, une des dernières survivantes du bombardement atomique d’Hiroshima (6 août 1945).
L’événement, première rencontre mondiale sur le désarmement atomique depuis l’approbation du « Traité sur l’interdiction des armes nucléaires » en juillet dernier, se tiendra les 10 et 11 novembre 2017, dans la Nouvelle Salle du Synode.
Dans un communiqué publié trois jours plus tôt, le préfet du dicastère, le cardinal Peter K. A. Turkson, fait observer que « l’événement répond aux priorités du pape François pour la paix et pour un usage des biens de la création pour le développement et pour une juste qualité de vie pour tous, individus et peuples, sans distinction ».
Il s’agit, rappelle la note, de la première rencontre mondiale sur le désarmement atomique depuis l’approbation du « Traité sur l’interdiction des armes nucléaires » signé par 122 pays à New York le 7 juillet, « après des années de négociations intenses et pénibles ». Il a été ouvert à la signature le 20 septembre dernier: le Saint-Siège a signé le jour-même.
Le symposium s’enrichit de la participation de 11 Prix Nobel pour la paix, des plus hautes autorités de l’ONU et de l’OTAN, de diplomates représentants de nombreux États dont la Russie, les États-Unis, la Corée du sud et l’Iran, ainsi que des plus grands experts dans le domaine de l’armement et de représentants de fondations, d’organisations et de la société civile engagés dans ce domaine. Seront aussi présentes des délégations d’enseignants et d’étudiants d’universités des États-Unis, de Russie et de l’Union européenne.
Parmi les intervenants : Masako Wada, secrétaire générale adjointe de la Nihon Hidankyo et l’une des dernières survivantes du bombardement d’Hiroshima. Elle interviendra « pour représenter les victimes des armes atomiques ainsi que toutes les victimes des autres expérimentations nucléaires ».
Le Saint-Siège sera représenté par le Secrétaire d’État, le cardinal Pietro Parolin, et par les responsables du dicastère organisateur.
Le pape François recevra en audience les participants dans la Salle Clémentine du Palais apostolique du Vatican vendredi 10 novembre à midi et il prononcera un discours.
La conférence est organisée en collaboration avec l’Ambassade d’Italie auprès du Saint-Siège, le Centre interdisciplinaire Scienze per la Pace (Sciences pour la paix), l’Université de Pise, la Conférence épiscopale japonaise, la Conférence épiscopale allemande, l’Université Georgetown, l’Institut Kroc pour les Études internationales sur la paix de la Keough School of Global Affairs, Mazda Motor Europe GmbH, le Bureau du président de l’Université Notre Dame (Etats-Unis), Nuclear Threat Initiative, Pugwash Conferences on Science and World Affairs, Senzatomica, Soka Gakkai International et l’Unione degli Scienziati per il Disarmo ONLUS (USPID).
Avec une traduction d’Hélène Ginabat
Masako Wada © Twitter @WMTBTB
Désarmement nucléaire: une survivante d’Hiroshima au symposium du Vatican
Première rencontre mondiale depuis l’approbation du Traité