Les dicastères et les organismes du Vatican restent ouverts pour « assurer les services essentiels à l’Eglise universelle » : la décision a été prise ce 12 mars 2020 lors d’une réunion avec le cardinal secrétaire d’Etat et les responsables de la Curie romaine, dans le cadre de la pandémie du Coronavirus Covid-19 qui touche très fortement l’Italie.
Alors que la Péninsule ordonne à présent la fermeture des commerces pour endiguer la propagation du virus, le Vatican coordonne la gestion du personnel : le cardinal Pietro Parolin et les différents responsables ont décidé que les activités du Saint-Siège continueraient à être assurées, tout en appliquant « toutes les normes sanitaires » requises.
Parmi ces normes décidées le 9 mars dernier : la suspension des réunions et événements impliquant des soignants, la désinfection accrue des moyens de transports et des parties communes, le report de nouvelles embauches.
Les employés du petit Etat bénéficient cependant toujours de « mécanismes de flexibilité » sur les travaux en cours : prises de congés, récupérations d’heures supplémentaires et flexibilité des horaires pour permettre notamment aux parents d’être présents dans leur famille, les écoles étant fermées sur le territoire italien.
Les responsables proposent à présent d’organiser des tours de veille au bureau et de favoriser le télétravail. Il s’agit, précise une note, d’assurer le « fonctionnement minimum » des différents services. En revanche, les Musées, la poste, la pharmacie et le bureau photographique sont fermés au public.
Le pape François maintient également son activité : il a célébré la messe à Sainte-Marthe à 7h, puis il a reçu dans la matinée Mgr Giacomo Morandi, secrétaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal Francesco Coccopalmerio, président émérite du Conseil pontifical pour les textes législatifs, Dom Roberto D. Dotta, abbé de l’abbaye de Saint-Paul-hors-les-Murs, le cardinal Stanisłas Ryłko, archiprêtre de la basilique papale de Sainte-Marie-Majeure, le cardinal Giovanni Battista Re, doyen du Collège cardinalice, et Yoshio Mattew Nakamura, ambassadeur du Japon, en visite de congé.
