Cimetière teutonique, 20 juillet 2019 © Vatican Media

Cimetière teutonique, 20 juillet 2019 © Vatican Media

Cas Orlandi : les opérations d'expertise sur les ossements se poursuivent

Communiqué du Bureau de presse du Saint-Siège

Share this Entry

Les expertises ont repris sur les ossements trouvés non loin des deux tombes ouvertes le 11 juillet 2019 au cimetière Teutonique du Vatican, à la demande de la famille d’Emanuela Orlandi, indique le Bureau de presse du Saint-Siège ce 27 juillet 2019. Des expertises réalisées dans le cadre de l’enquête sur la disparition, le 22 juin 1983, de la jeune italienne Emanuela Orlandi, fille d’un employé du Vatican, et jamais élucidée.
Les opérations ont repris à 9h30 ce matin, précise le communiqué : comme établi dans le décret du promoteur de Justice du Vatican, Giovanni Arcudi, professeur de médecine légale à l’Université Tor Vergata, aidé de son équipe, a commencé l’analyse morphologique des restes retrouvés dans les ossuaires, débris d’os et os de petite dimension. L’analyse sera réalisée selon les protocoles reconnus au niveau international, en particulier en identifiant les éléments dans la structure osseuse, pour la datation.
Outre le prof. Arcudi et son équipe, du personnel de la Fabrique de Saint-Pierre et du Centre d’opérations de sécurité de la Gendarmerie vaticane (COS), l’avocat et l’expert nommés par la Famille Orlandi et l’officiel responsable de la Police judiciaire de la Gendarmerie vaticane, sont présents à ces expertises, qui se sont arrêtées à 15h30 et reprendront demain dimanche, à 9h.

Ces derniers mois, la famille d’Emanuela Orlandi a signalé la possible dissimulation de son cadavre dans le cimetière Teutonique. Un dossier a alors été ouvert et le Bureau du Promoteur de justice du Tribunal de l’Etat de la Cité du Vatican a finalement émis un décret du 27 juin 2019, disposant de l’ouverture des deux tombe, le 11 juillet : la “Tombe de l’Ange” où est enterrée la princesse Sophie von Hohenlohe, morte en 1836, et celle de la princesse Carlotta Federica di Mecklemburgo, morte en 1840. Dans un premier temps, il s’était avéré que les tombes en question étaient vides. Puis des ossements avaient été retrouvés à proximité, sur signalement anonyme.
Share this Entry

Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel