Affaire Olrlandi, ouverture de deux tombes au cimetière teutonique © Vatican Media

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Affaire Orlandi : les deux tombes ouvertes au Vatican sont vides

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Communiqué du Bureau de presse du Saint-Siège

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Aucun reste humain n’a été retrouvé dans les deux tombes du cimetière Teutonique du Vatican ouvertes dans le cadre des enquêtes sur la disparition, le 22 juin 1983, de la jeune italienne Emanuela Orlandi, fille d’un employé du petit Etat. Après les opérations qui ont eu lieu ce 11 juillet 2019 durant trois heures, le Saint-Siège exprime sa proximité à la famille de l’adolescente alors âgée de 15 ans.

Ces derniers mois, la famille d’Emanuela Orlandi a signalé la possible dissimulation de son cadavre dans le cimetière Teutonique. Un dossier a alors été ouvert et le Promoteur de justice du Tribunal du Vatican a finalement émis un décret du 27 juin 2019, disposant de l’ouverture des deux tombes.

Les opérations ont commencé à 8h15 après une prière devant les deux tombes concernées, où ont été enterrées la princesse Sophie von Hohenlohe, morte en 1836, et la princesse Carlotta Federica di Mecklemburgo, morte en 1840. Bien que la tombe indiquée par l’avocat de la famille Orlandi soit la première, dite “Tombe de l’Ange” – une sculpture d’ange y tient entre les mains un livre ouvert – le Promoteur de justice a élargi les recherches à la tombe voisine, « afin d’éviter tout malentendu ».
A la conclusion des recherches, à 11h15, l’issue était « négative », indique le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège : « aucun reste humain ni aucune urne funéraire n’ont été trouvés ». Le coffre de la tombe de l’Ange était « complètement vide » et le sarcophage de la princesse Carlotta Federica di Mecklemburgo ne contenait pas non plus de restes humains.
Des vérifications sont cependant en cours sur les interventions structurelles réalisées dans le cimetière depuis le 19e siècle, précise Alessandro Gisotti.  « Nous tenons à redire, ajoute-t-il, que le Saint-Siège a toujours montré son attention et sa proximité envers la souffrance de la famille Orlandi et en particulier envers la maman d’Emanuela. »
Une quinzaine de personnes étaient impliquées dans cette opération, notamment du personnel de la Fabrique de Saint-Pierre pour l’ouverture et la fermeture des sépulcres ; l’anthropologue légiste Giovanni Arcudi, et un expert représentant la famille Orlandi ; ainsi que le commandant de la Gendarmerie vaticane, Domenico Giani.
Des membres des deux familles des princesses enterrées sont également présents : des descendants « qui ont été informés des opérations et qui, par amour de la vérité, ont garanti leur totale disponibilité et leur collaboration avec le Saint-Siège », conclut le communiqué.

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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