Le cardinal secrétaire d’Etat Pietro Parolin estime que l’existence de l’objection de conscience est « normale » face à la loi italienne sur le « biotestament », sans jugement global sur la loi.
« Une des carences de cette loi, affirme le cardinal Parolin, est de ne pas prévoir la possibilité de recourir à l’objection de conscience. Il me paraît normal que cette position existe aussi », rapporte Radio Vatican en italien.
Certains hôpitaux catholiques en Italie ont annoncé à l’avance qu’ils pourraient recourir à l’objection de conscience et ne pas appliquer, sur certains points, la loi sur le biotestament récemment approuvée en Italie, commente la même source.
Interpellé par un journaliste de la télévision catholique italienne, Tv2000 en, marge de l’inauguration de l’exposition « Cher pape François, je t’offre un dessin », jeudi 21 décembre 2017 à l’Hôpital pédiatrique Bambino Gesù de Palidoro, le cardinal Parolin a déclaré : « Une des carences de cette loi c’est de ne pas prévoir pour les personnes, les médecins, le personnel de la santé et pour les institutions catholiques la possibilité de recourir à l’objection de conscience. Il me paraît normal que cette position existe aussi ».
Avec une traduction d’Hélène Ginabat
Cardinal Parolin © capture de Zenit / CTV
"Biotestament" italien: l’objection de conscience aussi, par le card. Parolin
Une carence de ne pas l’avoir prévue dans la loi