La fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (http://www.ifrc.org) regroupe actuellement 183 sociétés nationales membres.
M. Barra a confié à l’agence italienne Ansa que la rencontre a été l’occasion de mentionner l’adoption du symbole du « Cristal rouge », à côté de la Croix et du Croissant, de façon à permettre à Israël de participer à la fédération.
Il soulignait que l’annonce d’un accord entre les sociétés nationales d’Israël et de Palestine, a été « accueillie très favorablement » par le pape.
Benoît XVI a saisi cette occasion, précise la même source, de rappeler la position du Saint-Siège, pour qui la « coexistence pacifique entre les deux pays est possible », « Israël ne pouvant exister sans la Palestine et la Palestine sans Israël ».
Utilisés depuis le XIXe siècle, la croix rouge et le croissant rouge sont les symboles universels du secours aux victimes des conflits armés et des catastrophes naturelles, rappelle le site du comité international. Signes visibles de la neutralité absolue de la mission humanitaire, ces emblèmes ne jouissent malheureusement pas, dans quelques contextes, du respect auquel ils ont droit. De plus, certains États ne se reconnaissent dans aucun de ces deux emblèmes.
Pour remédier à ces problèmes, les États parties aux Conventions de Genève ont adopté lors d’une conférence diplomatique tenue en décembre 2005 un protocole additionnel aux dites Conventions. Ce protocole établit un emblème additionnel communément appelé le « cristal rouge ».
