Asie/Afrique : « Des similitudes étonnantes »

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Rapports sur les relations des différents continents avec l’Afrique

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ROME, Mercredi 7 Octobre 2009 (ZENIT.org) – « Malgré d’importantes différences, l’Église en Asie et l’Église en Afrique présentent des similitudes étonnantes », a affirmé Mgr Orlando B. Quevedo, archevêque de Cotabato (Philippines) et secrétaire général de la Fédération des Conférences Épiscopales d’Asie (F.A.B.C.), lors de la deuxième congrégation générale du synode des évêques, le 5 octobre après-midi.

En présentant son rapport sur les relations de l’Asie avec l’Afrique, Mgr Quevedo a notamment évoqué la jeunesse des deux pays où « la chrétienté a été introduite par des missionnaires étrangers au cours de la période coloniale ».

« La richesse de cultures, le trésor inestimable des valeurs familiales qui sont réellement humaines, les milliers de langues parlées, la rencontre entre la chrétienté, l’islam et les religions traditionnelles indigènes, tout cela représente des réalités significatives étonnamment similaires pour l’Afrique et pour l’Asie », a-t-il ajouté. « Les deux continents sont des continents de pauvres et de jeunes ».

Le haut prélat philippin a aussi évoqué des « défis pastoraux » communs, notamment « les impératifs constitués (…) la promotion grandissante d’une culture matérialiste et relativiste mondiale diffusée par les moyens de communication sociale, l’aspect négatif de la mondialisation économique sur les pauvres, (…) les menaces continuelles contre la véritable nature du mariage et de la famille, les différents visages de l’injustice et du conflit violent qui ruinent l’harmonie au sein des sociétés africaines et asiatiques ».

Mgr Quevedo a aussi évoqué les « expériences de peine et de joie » qui rapprochent les Eglises d’Afrique et d’Asie.

Des peines comme «  la croissance de la pauvreté et de la marginalisation de nos peuples, (…) notre propension à favoriser les armes de destruction de masse par rapport au développement intégral ; notre incapacité à être compétitifs vis-à-vis des puissants au sein d’un ordre économique mondialisé qui n’est géré par aucune norme juridique ou morale ».

« D’un autre côté, nous faisons l’expérience d’une grande joie et d’un grand espoir au sein des mouvements de justice et de paix, joie qui se manifeste par une prise de conscience et une participation croissante des jeunes et des femmes aux décisions et aux transformations sociales, par le mouvement de plusieurs groupes de la société civile vers l’intégrité dans la vie publique et dans le soin et l’intégrité de la création, par la solidarité des personnes de bonne volonté provenant de différentes classes sociales et de différentes traditions religieuses et leur capacité à travailler pour un ordre social plus juste, plus pacifique et plus fraternel », a-t-il ajouté.

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ZENIT Staff

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