Première publication le 4 novembre 2025 par la CEF
Discours d’ouverture de l’assemblée plénière d’automne 2025, prononcé le mardi 4 novembre 2025 par Mgr Jean-Marc Aveline, Président de la Conférence des évêques de France, devant ses frères évêques qui s’apprêtent à vivre ensemble une semaine de travail et de prière.
Chers frères dans l’épiscopat,
Chers amis qui nous écoutez sur les ondes de KTO,
C’est, vous l’imaginez bien, avec appréhension et émotion, mais aussi avec confiance et avec joie, que je voudrais vous adresser quelques mots au seuil du travail de notre Assemblée plénière. À vrai dire, nous ne sommes plus sur le seuil, mais déjà dans le hall d’entrée, après cette magnifique séance inaugurale de ce matin, à l’écoute des paroles fortes, courageuses et stimulantes que nous a adressées le Patriarche Bartolomeos. Je désire avant tout rendre hommage au travail inlassable de communion de mon prédécesseur, Mgr Eric de Moulins-Beaufort : nous connaissons, cher Éric, le dévouement total que vous avez déployé dans cette tâche souvent délicate, la sérénité avec laquelle vous l’avez accomplie, parfois au milieu de tempêtes, et l’attention que vous avez portée à chacun d’entre nous. Votre présidence restera dans les mémoires : elle a imprimé une impulsion de fond à l’Église de France, dont nous continuerons de recueillir les fruits. Pour tout cela, nous vous renouvelons nos chaleureux remerciements.
Tout au long de cette semaine, nous allons devoir aborder bien des sujets, tenter d’élaborer bien des discernements, échanger entre nous et avec des experts sur la situation du monde, de notre pays et de notre Église, afin de pouvoir définir quelques orientations et prendre quelques décisions. Mais le plus important, nous le savons tous d’expérience, c’est de pouvoir vivre tout cela ensemble, unis au Christ dans la prière, à l’écoute de sa Parole, dans une collégialité simple et fraternelle, sans cesse renouvelée et interpellée par ce que l’Esprit souffle à nos oreilles à travers la vie, la vitalité, la créativité, mais aussi parfois la souffrance, l’impatience et parfois la sainte colère du peuple qui est à Dieu et dont il nous a confié la charge afin que « tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité » (I Tm 2, 4).
Je voudrais, pour ouvrir nos travaux, vous proposer d’abord quelques réflexions générales sur notre mission épiscopale aujourd’hui. Ce sont des choses que nous savons mais qu’il convient de se redire simplement, puis souligner quelques enjeux des chantiers que nous aurons à travailler cette semaine. Je commencerai donc par quelques réflexions, d’abord sur le service de la communion, puis sur la docilité à l’Esprit Saint, et enfin sur la passion du salut.
Retrouvez l’intégralité du discours d’ouverture sur le site internet de la CEF