L'Église catholique au Mexique a exhorté les organisations criminelles à déposer les armes le 12 décembre © El Financiero

L'Église catholique au Mexique a exhorté les organisations criminelles à déposer les armes le 12 décembre © El Financiero

L’Église mexicaine appelle à une trêve nationale pour la paix le 12 décembre

Ce serait comme un cadeau à de Notre-Dame de Guadalupe le jour de sa fête

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L’appel de l’Église vise à protéger les mexicains en vue de la réconciliation et de la guérison, en soulignant que même les plus petits pas vers la paix peuvent créer des vagues d’espoir. Il n’est pas certain que cet appel soit entendu, mais sa vision est claire : une nation unie dans son engagement en faveur de la vie, de la dignité et d’une paix durable.

Dans un appel audacieux à la paix au milieu d’une vague de violence croissante, l’Église catholique du Mexique a exhorté les organisations criminelles à déposer les armes le 12 décembre, jour de la fête de Notre Dame de Guadalupe. L’appel, lancé par l’archidiocèse de Mexico sous l’égide du cardinal Carlos Aguiar Retes, envisage une « trêve nationale de la paix » en ce jour qui unit des millions de mexicains dans la dévotion à leur sainte patronne.

Un message d’espoir au milieu de la violence

Dans son éditorial du dimanche de Desde la Fe, l’Église a abordé la terrible crise de sécurité au Mexique, en soulignant le coût dévastateur pour les familles de tout le pays. « Notre pays se trouve attrapé dans une situation difficile et délicate en matière de sécurité publique », affirme l’éditorial, en référence à la douleur profonde infligée par les innombrables vies perdues.

L’appel vise spécifiquement les groupes criminels et le crime organisé, appelant à un cessez-le-feu en guise de geste de bonne volonté. « Que le 12 décembre marque le silence des armes », propose l’Église, en soulignant la valeur de la dignité humaine et en exhortant les factions criminelles et les dirigeants politiques à renoncer à l’hostilité et à la division.

Un début de réconciliation symbolique

En liant la trêve à la fête de la Vierge de Guadalupe, l’Église espère inspirer un moment de réflexion et d’unité. « Cela pourrait être le début d’un voyage vers une paix solide et durable », suggère l’éditorial. L’appel s’étend également aux groupes politiques, préconisant de mettre fin à la rhétorique polarisante et de renouveler l’engagement en faveur du respect mutuel et du dialogue.

Un Avent de guérison et de renouveau

Alors que les fidèles se préparent à célébrer Noël, l’Église a présenté la trêve comme un cadeau à la Vierge de Guadalupe et à l’Enfant Jésus. « Que ce Noël réunisse les familles sans l’ombre du chagrin causé par la violence », implore le message. En promouvant la paix pendant l’Avent, l’Église voit une opportunité de guérir les blessures et de reconstruire une société fracturée par la violence.

Un pays qui aspire au changement

L’appel à la paix est particulièrement poignant dans le contexte d’une violence sans précédent sous l’administration d’Andrés Manuel López Obrador, avec plus de 196 000 meurtres recensés. Sous le nouveau mandat de la présidente Claudia Sheinbaum, le nombre d’homicides a légèrement diminué, avec 2 234 meurtres intentionnels signalés en octobre 2024, le chiffre mensuel le plus bas de l’année.

L’appel de l’Église cherche à protéger les mexicains vers la réconciliation et la guérison, en soulignant que même les plus petits pas vers la paix peuvent créer des vagues d’espoir. Il n’est pas certain que cet appel soit entendu, mais sa vision est claire : une nation unie dans son engagement en faveur de la vie, de la dignité et d’une paix durable.

« Que ce soit un cadeau à Notre-Dame de Guadalupe », conclut l’Église, « et une promesse d’un avenir plus radieux pour notre nation ».

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Rédaction

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