Irak : Enlèvement de l’archevêque syro-catholique de Mossoul

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CITE DU VATICAN, Lundi 17 janvier 2005 (ZENIT.org) – En Irak, l’archevêque syro-catholique de Mossoul a été victime d’un enlèvement : la nouvelle a été confirmée par le Vatican.

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L’archevêque syro-catholique de Mossoul, Basile Georges Casmoussa, a été enlevé dans cette ville du nord du pays. Mgr Casmoussa, originaire de Karakoche, est âgé de 66 ans. Ordonné prêtre en 1962, il a été nommé archevêque par Jean Paul II en 1999.

A cette nouvelle, le porte parole du Saint-Siège, M. Joaquin Navarro Valls, a fait la déclaration suivante : « Le Saint-Siège déplore de la façon la plus ferme cet acte terroriste et demande que Mgr Casmoussa soit rendu rapidement sain et sauf à son ministère ».

Selon le patriarche catholique chaldéen de Bagdad, Mgr Emmanuel III Delly, joint au téléphone par l’agence missionnaire italienne Misna, Mgr Casmoussa a été enlevé alors qu’il sortait d’une maison où il s’était rendu en visite pastorale. Il a été enlevé et contraint à monter à bord d’une voiture ».

« Nous ne savons pas qui l’a enlevé, ni les raisons de ce geste », a indiqué le patriarche qui ajoutait : « Nous avons donné l’information au Vatican et maintenant nous faisons notre possible pour retrouver ses traces et nous espérons réussir à le sauver ».

De nombreux enlèvements ont lieu actuellement en Irak. Certains ont un caractère politique et sont revendiqués par des groupes islamistes. D’autres sont d’ordre crapuleux : c’est, probablement, le cas de la journaliste française de « Libération », Florence Aubenas et de son guide irakien, comme cela a été le cas pour les deux jeunes femmes prénommées « Simona » qui travaillaient l’an dernier pour une ONG italienne et qui ont été libérées, vraisemblablement après le versement d’une rançon.

La communauté syro-catholique d’Irak compte quelque 75 000 fidèles surtout dans la région de Mossoul, mais aussi à Bagdad et à Bassora.

Les catholiques « syriaques », du nom de la langue liturgique et biblique qu’ils utilisent, sont aussi appelés « syriens » ou « antiochiens », étant donné qu’ils suivent le rite antiochien et dépendent du patriarcat d’Antioche des Syriens. Cette antique Eglise orientale s’est unie à Rome au XVIIIe s.

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ZENIT Staff

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