Le document expose au gouvernement la nouvelle proposition des évêques colombiens pour trouver une solution négociée au conflit en cours depuis plus de 40 ans. « L’Eglise invite le président Alvaro Uribe à étendre les termes dans lesquels constituer avec les FARC de nouveaux espaces de dialogue, les lieux sacrés et de prière, afin que, une fois garanties les conditions de sécurité pour les guérilleros et le gouvernement, un dialogue puisse s’ouvrir en vue de la libération des otages ».
Le cardinal Rubiano a réaffirmé la solidarité de l’Eglise envers les Colombiens qui pâtissent de la violence, en sachant que « l’on ne pourra arriver à la paix sans vérité, sans justice et sans réparation des dommages causés ».
Vendredi dernier, le président Uribe avait annoncé que si les FARC libéraient 63 otages d’ici le 30 décembre, le gouvernement n’aurait pas extradé aux Etats-Unis Simón Trinidad, un des leaders du mouvement armé, accusé de trafic de drogue. Les FARC ont défini cette proposition un « chantage politique ».