Père Cantalamessa, vêpres pour la Journée de prière pour la création, capture CTV

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Prédications de l’Avent au Vatican : la place de Jésus dans les grands dialogues

Le p. Cantalamessa évoque son thème dans L’Osservatore Romano

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Pour ses prédications de l’Avent devant le pape François et la Curie romaine, qui commenceront le 15 décembre 2017, le père Raniero Cantalamessa a choisi le thème « Tout est créé par lui et pour lui. » (Colossiens 1,16). Le prédicateur de la Maison pontificale invitera à se demander « quelle place Jésus a dans la vie du chrétien et des hommes d’aujourd’hui » et notamment dans les thèmes liés à l’environnement.
Dans L’Osservatore Romano publié la veille, le capucin explique qu’il entend « mettre en lumière l’importance de la foi en Christ dans des domaines qui à première vue pourraient sembler indépendants, comme les problèmes sensibles de l’environnement et de l’écologie. Le Christ a-t-il quelque chose à dire sur ces problèmes, ou bien font-ils complètement abstraction de lui ? »
« Personne — au moins parmi les croyants — ne pense qu’il y a opposition réelle entre science et foi, souligne-t-il. Mais c’est un fait que le Christ est absent du dialogue de la foi avec la science. Elle s’occupe de savoir si le monde a un créateur ou s’il est au contraire fruit du hasard, elle ne s’intéresse pas à Jésus de Nazareth. »
Le Christ dans trois dialogues
Pour le p. Cantalamessa, le Christ « est absent des trois dialogues les plus importants du moment » : « On ne parle pas de lui dans le dialogue avec la science, mais on ne parle pas non plus de lui dans le dialogue avec la philosophie, qui s’occupe de concepts métaphysiques et non de personnages historiques, et encore moins, pour des raisons évidentes, dans le dialogue entre les religions. »
Ainsi, le prédicateur explique qu’il cherchera à illustrer « l’importance de Jésus dans la sauvegarde de la création par son précepte d’amour du prochain » : « il s’agit de réaliser que nos “prochains” ne sont pas seulement ceux qui vivent à côté de nous, les prochains dans l’espace, mais aussi ceux qui viendront après nous, les prochains dans le temps ».
En un deuxième temps, « il s’agit de se demander quelle place il occupe dans ma vie et dans mon histoire ».
A l’exemple de saint François, conclut-il, « nous devrions nous fixer de ne pas être des voleurs de ressources terrestres — énergie, nourriture, eau, arbres, papier — en les utilisant plus que ce qui est dû, ou en les gaspillant, parce que cela signifie les enlever à celui qui vient après nous ».

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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