« Il est très déplaisant de constater, déclarent les évêques, que la majeure partie des grands discours que nous écoutons sur la paix sont tout sauf pacifiques », déplorent les évêques.
«Dans ce climat, fidèles à notre devoir de pasteurs, écrivent les évêques, nous lançons un appel urgent : au président de la république, aux sept partis signataires de l’Accord de Marcoussis, et à tous les responsables et aux militants des partis politiques ».
Au chef de l’Etat les évêques ivoiriens s’adressent comme au « premier garant de l’ordre et de la paix » de la Nation. Ils lui demandent « tout ce qui est possible pour que le pays retrouve la paix par le dialogue et la réconciliation ».
Aux sept partis politiques de l’opposition, la conférence des évêques dit entre autres: « Le spectacle désolant auquel nous assistons ces derniers temps nous fait penser que les visées électorales sont en train de miner votre volonté de réconciliation. Peut-être avez-vous oublié que sans la paix, il n’y aura pas d’élections?
Ils concluent: « Demeurons sereins et restons calmes. Agissons pour la paix et ne faisons rien qui aille à l’encontre de la réconciliation. Puisse Dieu nous préserver de tout mal et répandre sa paix en abondance sur notre pays ».