CITE DU VATICAN, Mercredi 30 avril 2003 (ZENIT.org) – La famille montfortaine est en pèlerinage aux Sanctuaires Notre-Dame de Lourdes du 29 avril au 3 mai, annoncent les sanctuaires qui propose à cette occasion une rétrospective sur la vie de Saint Louis Marie, candidat à devenir « docteur de l’Eglise ».
Le thème du rassemblement est: « Peuple uni de toutes nations ». Le pèlerinage regroupe 7000 pèlerins dont 70 prêtres, 750 malades et 2000 hospitaliers. Il est présidé cette année par Mgr Paul Marchand, évêque de Timmins (Canada).
Louis-Marie Grignion de Montfort est né en 1673 à Montfort-sur-Meu (Ille-et-Vilaine). Il est de ces grands prédicateurs populaires qui réveillent le sentiment religieux dans les foules et font des conversions.
Ordonné prêtre en 1700, il fonde en 1703, avec Marie-Louise Trichet, la congrégation des Filles de la Sagesse dévouée à l’enseignement des enfants pauvres. Louis-Marie Grignion de Montfort mène une inlassable prédication itinérante en Bretagne, en Anjou, au Poitou, en Normandie et en Saintonge qui porte beaucoup de fruits. Pour les consolider, il projette de créer la Compagnie de Marie qui regroupe prêtres et catéchistes dûment formés. Louis-Marie Grignion de Montfort est « celui qui aime tant les pauvres ». Il travaille de préférence parmi les catégories sociales les moins favorisées, dans les faubourgs les plus populaires, dans les campagnes les moins ferventes. Il se consacre au Christ par Marie.
Louis-Marie Grignion de Montfort meurt à Saint-Laurent-sur Sèvre (Vendée) le 28 avril 1716. Après sa mort, le petit noyau qu’il a créé se développe simultanément dans deux directions : la Compagnie de Marie, aussi appelée Pères montfortains, et la Congrégation enseignante des Frères du Saint-Esprit (devenue Frères de l’Instruction chrétienne de saint Gabriel au 19ème siècle). La famille montfortaine comprend aussi l’institut séculier monfortain et la fraternité mariale montfortaine qui rassemble des personnes consacrées à Jésus par Marie, à la suite et dans l’esprit de Saint-Louis Marie Grignion de Montfort, et voulant vivre un lien de spiritualité avec les missionnaires montfortains.
Louis-Marie nous a laissé un grand nombre de cantiques populaires et un « Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge », écrit vers 1710 et découvert par hasard en 1842.
En 1947, le Pape Pie XII canonisa Louis-Marie Grignion de Montfort.
Le 19 septembre 1996, lors de son voyage en France, le Pape Jean-Paul II s’arrêta à Saint-Laurent-sur Sèvre pour se recueillir sur la tombe du saint. La réflexion et l’itinéraire spirituels du Pape sont très liés au «Traité de la vraie dévotion à la Vierge ». Le Saint-Père confia un jour : «La lecture de ce livre a marqué dans ma vie un tournant décisif». (André Frossard, N’ayez pas peur). Recevant au Vatican le 13 octobre 2000 les participants du VIIIème colloque international de mariologie, le Pape témoigna : « pour moi, saint Louis-Marie constitue une figure de référence, qui m’a éclairé dans les moments importants ». La devise mariale du Pape, « Totus tuus » – tout à toi – est d’ailleurs inspirée du « Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge ».