Dans sa salutation aux pèlerins polonais, le pape rappelait, à propos de son voyage d’août dernier (16-19 août 2002): « Nous avons médité ensemble le mystère de la Miséricorde divine. Dans la catéchèse d’aujourd’hui aussi nous nous sommes arrêtés sur ce mystère en réfléchissant aux paroles du psaume du « Miserere ». Nous le connaissons bien, dans la très belle traduction de Franciszek Karpinski:
« Aie pitié de moi, ô mon Dieu
selon ta Miséricorde,
dans ta grande bonté,
efface mon péché ». »
« Après avoir parlé de la prison de la faute, disait le pape en français, le psaume s’ouvre sur la lumière de la grâce. Le mot «esprit» y revient trois fois, pour demander à Dieu de donner un esprit nouveau au pécheur repentant ».
« Les Pères de l’Église, rappelait le pape, y ont vu la présence efficace de l’Esprit Saint qui renouvelle, transfigure le pécheur et lui communique la joie du salut ».
« Ayant reçu l’amour miséricordieux de Dieu, l’homme pardonné en devient le témoin ardent, surtout auprès des pécheurs. Il s’engage à proclamer la justice de Dieu, «qui ne veut pas la mort du pécheur, mais qu’il renonce à sa conduite et qu’il vive» », ajoutait Jean-Paul II.
« Que le temps de l’Avent ouvre vos cœurs à la joie du pardon reçu, pour accueillir en hommes nouveaux Celui qui vient à notre rencontre! », concluait le pape.