CITE DU VATICAN, Mercredi 18 septembre 2002 (ZENIT.org) – « Le monde n’est pas abandonné aux forces obscures du chaos et du hasard », mais entre les mains « d’un souverain juste et miséricordieux »: Jean-Paul II commente ainsi le Ps 95.
Le psaume chante, expliquait le pape dans sa catéchèse hebdomadaire, « la figure grandiose de Dieu qui gouverne tout l’univers et gouverne toute l’histoire de l’humanité ».
Ce psaume, analysait Jean-Paul II « exalte le Créateur des êtres », le « Sauveur des peuples », qui « soutient le monde pour qu’il ne vacille pas », « juge les nations avec justice ».
« Juger », ici signifie en réalité « gouverner », expliquait le pape. « On a ainsi la certitude que l’on n’est pas abandonné aux forces obscures du Chaos et du hasard, mais nous sommes toujours entre les mains d’un souverain juste et miséricordieux ».
Louer Dieu, expliquait le pape, est ainsi « le geste fondamental face au Seigneur Roi, qui manifeste sa gloire dans l’histoire du Salut, consiste donc dans un chant d’adoration, de louange et de bénédiction. Cette attitude devrait figurer aussi au cœur de notre liturgie quotidienne et de notre prière personnelle ».
Or, les Pères de l’Eglise, continuait Jean-Paul II, ont vu dans ce psaume une « préfiguration de l’Incarnation et de la Crucifixion, signe paradoxal de la royauté du Christ ».
En effet, concluait le pape, « le mystère de la royauté divine se manifeste dans l’Incarnation ».
« Qui plus est, celui qui règne « en devenant terrestre » le fait dans l’humiliation de la Croix. Il est significatif que nombre d’anciens aient lu le verset 10 de ce psaume comme une claire annonce christologique, « le Seigneur règne du haut du Bois ». »