CITE DU VATICAN, Mardi 10 septembre 2002 (ZENIT.org) – Une Messe sera célébrée à Saint-Pierre à l’occasion de la visite de S. B. Théoctiste, Patriarche orthodoxe de Roumanie, dimanche 13 octobre. Un mois d’octobre à l’enseigne de l’œcuménisme.
Le patriarche avait accueilli chaleureusement Jean-Paul II à Bucarest lors de sa visite en mai 1999, et il avait signé une déclaration commune avec le pape en faveur de la paix dans les Balkans (cf. ZF99050906).
« J’ai cherché l’unité de toutes mes forces, et je continuerai à me dépenser jusqu’à la fin pour qu’elle soit parmi les préoccupations prioritaires des Églises et de ceux qui les gouvernent par le ministère apostolique », avait déclaré Jean-Paul II au palais patriarcal orthodoxe.
« Dieu sait si notre monde, et aussi notre Europe, que nous espérions libérée de luttes fratricides, ont besoin d’un témoignage d’amour fraternel, qui l’emporte sur la haine et les querelles, et qui ouvre les cœurs à la réconciliation! » avait-il ajouté.
Il avait ensuite suggéré quelques questions aux 35 membres du Saint Synode de l’Église orthodoxe roumaine, pour la réflexion des chrétiens, orthodoxes et catholiques. « Où sont nos Églises lorsque le dialogue se tait et que les armes font entendre leur langage de mort ? » « Comment éduquer nos fidèles à la logique des béatitudes, si différente de la façon de raisonner des puissants de ce monde ? »
La vision de la situation exprimée par Jean-Paul II est apparue en accord avec celle du Patriarche roumain Théoctiste qui avait parlé des « Églises sœurs divisées dans le passé par des tensions aujourd’hui inacceptables ».
A la fin de la rencontre, Jean-Paul II et Théoctiste avaient signé un document en faveur de la paix en Yougoslavie.
Dans ce document, ils expriment leur solidarité pour les réfugiés, encouragent les parties concernées à reprendre le dialogue, encouragent la solidarité internationale mais demandent surtout avec insistance un cessez-le-feu et l’instauration « d’un nouvel art de vivre dans les Balkans », fondé sur le respect des droits.
« Nous ne pouvons pas décevoir l’appel du Christ et les attentes du monde, ni manquer d’unir nos voix pour que retentisse davantage pour les nouvelles générations la parole éternelle du Christ », avait conclu le pape: « Ici, nous sommes entrés dans l’espérance ». Un tonnerre d’applaudissements lui avait répondu.
