Le primat de Hongrie a aussi précisé que « l’idée laïciste qui entend imposer sa conception de la religion, affirmant que celle-ci doit rester une affaire privée, ne respecte pas l’aspect communautaire de la liberté et nie donc quelque chose qui est constitutif de la religion elle-même ». « A une époque où beaucoup perçoivent les signes d’une crise, non seulement économique et financière mais surtout des valeurs et du sens de la vie, l’éducation religieuse peut jouer un rôle décisif ».
« Voilà pourquoi l’Eglise considère de son devoir de continuer à éduquer les jeunes, faisant tout son possible pour leur donner une instruction de haut niveau », a-t-il ajouté.
« Nous sommes convaincus que la contribution des religions en général et de la religion catholique en particulier, donne à la vie une perspective nouvelle et un horizon plus vaste, la rendant plus humaine et capable de générer une société plus solidaire et riche d’espérance ».
L’Osservatore Romano s’est aussi arrêté sur les résultats de cette enquête sur l’enseignement religieux, effectuée de janvier 2005 à novembre 2007, impliquant les délégués de 33 conférences épiscopales. « Les données recueillies dans le rapport mettent en évidence le fait qu’il reste dans certaines nations quelques difficultés de nature culturelle ou juridique vis-à-vis de l’enseignement de la religion dans les écoles », souligne le quotidien du Saint-Siège.
Selon cette recherche, une certaine forme d’enseignement de la religion est garantie dans presque tous les pays d’Europe, sauf en Bulgarie, en Biélorussie et dans une grande partie de la France (exceptés les régions de l’Alsace et de la Moselle).