ROME, Mercredi 23 septembre 2009 (ZENIT.org) – L’exemple du saint Padre Pio peut susciter chez les chrétiens, mais spécialement chez les prêtres, « un amour renouvelé pour le Christ et pour son Eglise », et une grande « confiance » dans la « bonté de Dieu » manifestée dans le sacrement de la réconciliation, souhaite le pape.
Benoît XVI a évoqué Pio de Pietrelcina à l’occasion de la fête liturgique de ce saint capucin italien, inscrit au martyrologe romain le 23 septembre, en slovaque puis en italien, en saluant les jeunes, les malades et les jeunes mariés, à l’issue de l’audience du mercredi, en la salle Paul VI du Vatican.
Le pape a salué dans leur langue les visiteurs slovaques de Dubnica nad Váhom et Púchov en disant : « Frères et soeurs, que l’exemple de saint Pio de Pietrelcina, prêtre et religieux, dont nous célébrons aujourd’hui la mémoire liturgique, suscite en vos coeurs un amour renouvelé pour le Christ et pour son Eglise ».
En italien, le pape a évoqué « le témoignage de foi et de charité qui a animé saint Pio de Pietrelcina » en disant : « Qu’il vous encourage, chers jeunes, à faire des projets d’avenir comme un généreux service de Dieu et de votre prochain ».
« Qu’il vous aide, vous, chers malades, à faire l’expérience, dans votre souffrance, du soutien et du réconfort du Christ crucifié », a ajouté le pape.
« Qu’il vous aide, chers jeunes mariés, à garder dans votre famille une constante attention aux pauvres », a souhaité le pape.
« Que l’exemple de ce saint si populaire soit, enfin, pour les prêtres – en cette année sacerdotale – et pour tous les chrétiens, une invitation à avoir toujours confiance en la bonté de Dieu, lorsqu’ils s’approchent du sacrement de la réconciliation et le célèbrent avec confiance ».
Le pape rappelle que « le saint du Gargano » – le promontoire proche du couvent de San Giovanni Rotondo, a été un « infatigable dispensateur de la miséricorde divine » et un « ministre assidu et fidèle » de ce sacrement.
Saint Pio (1887-1968) a été béatifié le 2 mai 1999 et canonisé le 16 juin 2002, à Rome, par Jean-Paul II.
Anita S. Bourdin
