ROME, Lundi 10 mai 2010 (ZENIT.org) – Le mouvement Communion et Libération France organise, le jeudi 13 mai prochain à 15h, une rencontre-débat avec son responsable, le père Julián Carrón, successeur de don Luigi Giussani, fondateur de Communion et Libération décédé en 2005.
La rencontre se déroulera à 15h à l’accueil Ephrem, situé derrière la basilique du Sacré Cœur de Montmartre (Paris – 18e), sur le thème « Un homme cultivé, un Européen de nos jours, peut-il croire, croire vraiment à la divinité du fils de Dieu, Jésus-Christ » (Dostoïevski).
« Une question ambiguë », selon Silvio Guerra, responsable du mouvement Communion et Libération en France, « qui va prendre une plus grande ampleur, notamment en raison des scandales qui touchent l’Eglise aujourd’hui ». « Dans cette situation douloureuse, est-il encore possible à un homme qui vit dans la culture actuelle de croire à la divinité de Jésus-Christ » ?
Pour Silvio Guerra, « même dans la pire situation humaine, l’homme peut trouver l’énergie de reconstruire une civilisation ». Mais aujourd’hui, alors que l’on découvre les faiblesses de l’Eglise, y a-t-il encore des personnes qui ont ce désir ? « C’est tout le sens de la rencontre ».
Les personnes présentes auront la possibilité de dialoguer avec le père Carrón, de poser des questions autour de ce thème. Cette rencontre, ouverte à tous, sera suivie d’un verre de l’amitié.
« Communion et Libération » est un mouvement d’Eglise dont l’objectif est l’éducation chrétienne de ses adhérents et la collaboration à la mission de l’Eglise dans tous les milieux de la société contemporaine.
Le mouvement est né en Italie en 1954 quand don Giussani fonda une expérience chrétienne appelée Jeunesse Etudiante (Gioventù Studentesca – GS). Le nom actuel, Communion et Libération (CL), est apparu la première fois en 1969. Il synthétise la conviction que l’événement chrétien, vécu dans la communion, est le fondement de la libération authentique de l’homme.
Aujourd’hui le mouvement est présent dans 70 pays, sur tous les continents. En France, il compte quelque 150 personnes.
Marine Soreau