ROME, Mardi 11 mai 2010 (ZENIT.org) – Joaquín Navarro-Valls, psychiatre, journaliste et directeur du Bureau de presse du Saint-Siège de 1984 à 2006, a reçu jeudi dernier le titre de docteur honoris causa de l’université internationale de Catalogne (UIC), à Barcelone.
La laudatio de celui qui a été le porte-parole de Jean-Paul II a été prononcée par son parrain, le vice-doyen de la faculté des Lettres à l’UIC, Salvador Aragonés, qui a vanté les « qualités professionnelles et la crédibilité » de l’ancien porte-parole du Saint-Siège, affirmant que cette crédibilité reposait sur « sa véritable amitié avec le pape de l’époque, Jean-Paul II », a-t-il précisé.
Après avoir reçu son titre de docteur honoris causa des mains de Josep Argemí, recteur de l’UIC, Joachim Navarro Valls a prononcé un discours centré sur la personne de Jean-Paul II, affirmant que « son œuvre maîtresse était celle qu’il a accomplie sur lui-même, à l’intérieur de sa personne, lui permettant ainsi de garder toujours cette flexibilité intérieure qui lui faisait dire ‘oui’ aux demandes et aux conseils qui lui venaient d’En haut, à tout instant de sa vie ».
Après avoir raconté des épisodes de sa vie personnelle aux côtés de Karol Wojtyła, Joachim Navarro Valls a passé en revue quelques traits de la personnalité de Jean-Paul II, relevant chez lui l’évidente « richesse intellectuelle » d’un théologien et « l’innocence spontanée » d’un enfant .
Joachim Navarro-Valls, que le recteur de l’UIC, Josep Argemi, a dit considérer « un maître de la communication », est également revenu sur une spécificité de la personnalité de Jean-Paul II : sa relation directe avec la transcendance. Sa spiritualité, a-t-il commenté, était « une spiritualité attirante et sympathique, apostolique et toujours convaincante. Durant la journée, sa plus grande passion et la chose la plus naturelle du monde, était d’être avec Dieu », a-t-il révélé.
L’ancien porte-parole du Saint-Siège a par ailleurs dit qu’au temps de sa proximité aux côtés du pape défunt « il était évident que Dieu n’est pas un code de lois, mais une personne. A Dieu on peut confier sa propre existence, à un code de lois pas même une journée ».
Nerea Rodríguez del Cuerpo