Le pape François a reçu le roi du Lesotho, Letsie III et la reine Mastenate Mohato Seeiso, hier, 7 octobre 2013, au Vatican. L’occasion de mettre en relief la « collaboration positive entre l’État et l’Église ».
Les souverains ont été reçus ensemble par le pape François pour l’entretien privé. Ils ont ensuite rencontré le cardinal secrétaire d’Etat Tarcisio Bertone, accompagné de Mgr Dominique Mamberti, Secrétaire pour les relations avec les Etats.
Les discussions, « cordiales », ont évoqué les bonnes relations entre le Saint-Siège et le Royaume du Lesotho, avec une référence particulière à « l’importance de la liberté religieuse et de la collaboration positive entre l’État et l’Église ». La population lesothane est composée à 91,8% de chrétiens – dont 48% de catholiques.
Les parties ont salué l’engagement du roi et du gouvernement à « donner la priorité aux soins de santé et à l’éducation », et la contribution ecclésiale significative « dans les domaines de la charité, de la justice et de la paix ».
Enfin, des thèmes d’ordre éthique et social, tels que « la famille, et les questions relatives à la situation politique et économique dans la région » ont été abordés.
Le Lesotho est considéré comme un pays « ultra pauvre » : 40% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté, 20% est affecté par le sida et l’espérance de vie moyenne est d’environ 40 ans.
Mgr Augustinius Tumaole Bane, évêque de Leribe, avait fait part de son espérance dans un entretien publié sur Zenit, soulignant la détermination de l’Église locale à agir pour le bien de la société (cf. Zenit du 25 septembre 2011).
« Le roi joue un rôle fédérateur de tous les différents partis politiques et religions. Il est aimé et respecté de tous », avait également indiqué l’évêque.