Le martyrologe romain fait aujourd’hui mémoire du saint évêque Narcisse, dont le nom, loin de renvoyer au mythe grec du repliement sur soi, est attaché au dévouement pastoral de l’évêque (v.100-v.212)
Le fait que l’évêque Narcisse se soit prononcé, lors d’un concile qui eut lieu dans la ville sainte, en faveur de la liturgie pascale romaine, lui valut d’être banni momentanément de son siège.
Il y fut ramené par la volonté des fidèles: c’est dire l’amour pastoral dont il les avait entourés.
Ce prêtre grec avait été nommé évêque de Jérusalem au crépuscule de sa vie, et il serait mort plus que centenaire.
Le pape François a évoqué ce moment du « crépuscule » des apôtres dans son homélie du 18 octobre. Il a invité à « penser à cette étape de la vie » et à prier : « Garde ceux qui sont à ce moment du dépouillement final, pour qu’ils te disent encore une fois seulement : ‘Oui, Seigneur, je veux te suivre !’ »