« La grâce de Dieu est toujours plus abondante que la prière qui l’a demandée. Le Seigneur donne toujours plus, il est tellement généreux, il donne toujours plus que ce qui lui est demandé », souligne le pape François.
Le pape François a centré son homélie sur « la centralité du Christ dans la Création et dans l’Histoire », ce dimanche 24 novembre, fête du Christ Roi et couronnement de l’Année de la foi.
« La promesse de Jésus au bon larron donne une grande espérance », a-t-il dit à la foule réunie place Saint-Pierre pour la célébration : « elle dit que la grâce de Dieu est toujours plus abondante que la prière qui l’a demandée. Le Seigneur donne toujours plus, il est tellement généreux, il donne toujours plus que ce qui lui est demandé ».
Comme le bon larron qui a demandé : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne » et à qui Jésus a répondu : « Amen, je te le déclare : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. » (Luc 23,35-43)
« Tu lui demandes qu’il se rappelle de toi, et il t’emmène dans son Royaume ! », a ajouté le pape, qui a encouragé chacun à « penser à son histoire, et regarder Jésus, et de tout cœur lui répéter de nombreuses fois : « Souviens-toi de moi, Seigneur, maintenant que tu es dans ton Royaume ! Jésus, souviens-toi de moi, parce que je veux devenir bon… mais je n’ai pas la force, je ne peux pas : je suis pécheur… Mais souviens-toi de moi, Jésus ». »
Le pape a longuement évoqué « la centralité du Christ » : « Le Christ est au centre, le Christ est le centre. Le Christ centre de la création, le Christ centre du peuple, le Christ centre de l’histoire ».
Par conséquent, a-t-il poursuivi, « l’attitude demandée au croyant (…) est de reconnaître et d’accueillir dans sa vie cette centralité de Jésus-Christ, dans ses pensées, dans ses paroles et dans ses œuvres ».
Ainsi ses pensées « seront des pensées chrétiennes, des pensées du Christ ». Ses œuvres « seront des œuvres chrétiennes, des œuvres du Christ », et ses paroles « seront des paroles chrétiennes, des paroles du Christ ».
« Par contre, quand on perd ce centre, parce qu’on le substitue avec quelque chose d’autre, il n’en vient que des dommages, pour l’environnement et pour l’homme lui-même », a mis en garde le pape.
« Le Christ est le centre de l’histoire de tout homme », a-t-il souligné en encourageant à « rapporter les joies et les espérances, les tristesses et les angoisses dont [chaque] vie est tissée » car « lorsque Jésus est au centre, même les moments les plus sombres s’éclairent ».
« Jésus est bien le centre de nos désirs de joie et de salut. Allons tous ensemble sur cette route ! », a-t-il conclu.