Le martyrologe romain fait aujourd’hui mémoire de saint Michée, prophète (VIIIe s. av. J.-C.).
Le premier verset du livre de Michée révèle qu’il était originaire de Moreshet, en Judée, à l’ouest d’Hébron, et qu’il a exercé son ministère à l’époque des rois Yotam, Achaz et Ezéchias, soit à partir de 740 av. J.-C., avant la chute de Samarie et du royaume du Nord (721).
Michée dénonce les accapareurs, les oppresseurs, les juges iniques, les prophètes « mercenaires », l’infidélité du peuple.
Mais il annonce aussi la gloire de Jérusalem – « car de Sion vient la Loi et de Jérusalem la parole du Seigneur » -, une ère de paix – « ils briseront leurs épées pour en faire des socs » – et l’espérance du salut : « Moi, je regarde vers le Seigneur, j’espère dans le Dieu qui me sauvera, mon Dieu m’entendra ».
Le livre s’achève sur la confiance dans le pardon divin : « Quel est le Dieu comme toi qui enlève la faute et qui pardonne le crime, … qui prend plaisir à faire grâce ? »
Jérémie le cite, ainsi que les évangiles de Matthieu et de Jean parce qu’il annonce le Messie davidique : « Et toi, Bethléem-Ephrata, le moindre des clans de Juda, c’est de toi que naîtra celui qui doit régner sur Israël ».