En sept dates, Radio Vatican rappelle les étapes de la réforme mise en oeuvre par le pape François dès les premières semaines de son élection.
« Depuis sa nomination, le Pape François a montré sa volonté d’aller vite dans la réforme du Saint-Siège comme de l’Etat du Vatican. De nombreuses structures et commissions ont ainsi été créées et des audits lancés, par de grandes compagnies internationales. Tour d’horizon de cette « opération transparence » en quelques dates clés », annonce Radio Vatican.
–13 avril 2013 : création d’un groupe de huit cardinaux chargés de l’aider dans le gouvernement de l’Eglise et la réforme de la Curie. Ce « G8 » est composé des cardinaux Maradiaga (Honduras), Pell (Australie), O’Malley (Etats-Unis), Monsengwo (RDC), Gracias (Inde), Marx (Allemagne), Bertello (Italien, curie) et Errázuriz (Chili);
–27 juin 2013 : par un document personnel signé de sa main, appelé chirographe, craation d’unecommission chargée de superviser les activités de l’Institu pour les Ouvres de religion (IOR). Ses pouvoir sont larges, elle dispose du personnel et des moyens nécessaires à sa mission, et peut éventuellement faire appel à des collaborations extérieures;
–18 juillet 2013 : lancement d’un audit financier du Saint-Siège et de l’Etat de la Cité du Vatican. Une nouvelle commission d’étude sur l’organisation de la structure économico-administrative du Saint-Siège est créée. Son but est d’œuvrer à “la simplification et la rationalisation” des activités économiques et financières du Saint Siège. Présidée par l’économiste maltais Joseph FX Zahra, elle est composée de huit membres dont sept laïcs. Elle jouit d’une totale indépendance et, selon son mandat, remettra au Pape seul ses conclusions;
–30 septembre 2013: par un chirographe le G8 devient un « conseil » permanent: sa première réunion, qui se tient du 1er au 3 octobre;
–18 décembre 2013: après un appel d’offre, le cabinet d’audit McKinsey reçoit la mission de fournir un travail de conseil pour rendre l’organisation des moyens de communication du Saint-Siège plus fonctionnelle, efficace et moderne. Parallèlement, la compagnie KPMG, autre grand cabinet de conseil, est chargée d’aligner sur les standards internationaux la comptabilité de toutes les institutions et de tous les services qui ont leur siège dans la Cité du Vatican;
–15 janvier 2014: renouvellement de la commission cardinalice de vigilance de l’IOR, institut financier qui n’est pas une banque. Ses cinq membres sont tous remplacés et nommés pour cinq ans, à l’exception du cardinal français Jean-Louis Tauran, qui conserve son poste;
–25 février 2014 : par un Motu Proprio, institution d’un Secrétariat à l’économie -sorte de ministère des Finances-, pour coordonner la gestion économique et administrative du Saint-Siège et de l’Etat de la Cité du Vatican, avec à sa tête le cardinal archevêque de Sydney, George Pell. Création d’un conseil de 15 membres chargés de formuler des directives à l’adresse du nouveau Secrétariat, ainsi qu’un poste de « contrôleur général» qui sera doté de pouvoirs lui permettant d’opérer des «contrôles dans n’importe quelle agence ou institution du Saint-Siège et de l’Etat de la Cité du Vatican ».
A ces dates il convient d’ajouter les nominations effectuées par le pape, qui renouvellent ou confirment les responsabilités des dicastères du Vatican.
Le tout sur le fond de ses enseignements quotidiens et hebdomadaires sur la « conversion pastorale » et de ses gestes si éloquents qui parlent directement au coeur, à Rome ou au cours de ses voyages.