Chers frères et sœurs !
Depuis trois ans, le cri de douleur et le bruit des armes ont remplacé le sourire qui caractérise le peuple du Myanmar. C’est pourquoi je me joins à la voix de certains évêques birmans, « pour que les armes de destruction se transforment en instruments de croissance dans l’humanité et la justice ». La paix est un chemin et j’invite toutes les parties concernées à le comprendre, afin que la terre du Myanmar puisse atteindre l’objectif de la réconciliation fraternelle. L’aide humanitaire doit être autorisée à pénétrer sur le territoire afin de répondre aux besoins de chaque personne.
Et qu’il en soit de même au Moyen-Orient, en Palestine et en Israël, et partout où il y a des combats : que les peuples soient respectés ! J’ai toujours une pensée émue pour toutes les victimes, notamment civiles, de la guerre en Ukraine. S’il vous plaît, faites entendre leur cri de paix : le cri du peuple, qui est fatigué de la violence et veut que la guerre, qui est un désastre pour les peuples et une défaite pour l’humanité, s’arrête !
J’ai appris avec soulagement la libération des religieux et des autres personnes enlevées avec eux en Haïti la semaine dernière. J’appelle à la libération de tous ceux qui sont encore enlevés et à la fin de toutes les formes de violence, afin que tous apportent leur contribution au développement pacifique du pays, pour lequel un soutien renouvelé de la part de la communauté internationale est nécessaire.
J’exprime ma sympathie à la communauté de l’église St Mary Draperis à Istanbul, qui a subi une attaque armée pendant la messe, faisant un mort et plusieurs blessés.
Nous célébrons aujourd’hui la Journée mondiale de la lèpre. J’encourage tous ceux qui sont impliqués dans l’aide et la réinsertion sociale des personnes touchées par cette maladie qui, bien qu’en déclin, reste l’une des plus redoutées et touche les plus pauvres et les plus marginalisés.
Je salue tous ceux qui sont venus de Rome, d’Italie et de nombreuses parties du monde. Je salue en particulier les élèves de l’Institut « Puente Ajuda », d’Olivenza (Espagne), et ceux de l’Institut « Sir Michelangelo Refalo » de Gozo.
Je me tourne maintenant vers vous, garçons et filles de l’Action catholique, des paroisses et des écoles catholiques de Rome. Vous êtes venus à la fin de la « Caravane de la paix », au cours de laquelle vous avez réfléchi à l’appel à être les gardiens de la création, don de Dieu. Merci de votre présence ! Et merci pour votre engagement à construire une société meilleure. Écoutons maintenant le message que vos amis, ici à mes côtés, vont nous lire.
Je vous souhaite à tous un bon dimanche. N’oubliez pas de prier pour moi. Vous avez vu que les jeunes, les enfants de l’Action Catholique sont bons ! Courage ! Bon déjeuner et au revoir !