Le dimanche 7 janvier 2024, en la solennité du baptême du Seigneur, le P. Youssef Asaad, de la paroisse latine de Gaza, a administré le sacrement de la première communion à 8 enfants, après les avoir préparés.
Les enfants étaient entourés par la communauté paroissiale de la Sainte Famille, bien présente malgré la guerre et les deuils vécus récemment dans les murs mêmes de la paroisse. En effet, les fidèles pleurent deux paroissiennes abattues peu avant Noël.
Outre ces deux paroissiennes catholiques, une vingtaine de chrétiens orthodoxes de la paroisse Saint-Porphyre ont été tués lors des bombardements israéliens à proximité de leur église. Depuis le début des affrontements israélo-palestiniens, l’ensemble des communautés chrétiennes, ainsi que des musulmans, se sont réfugiés dans les paroisses.
Mais la foi est forte, et les sacrements continuent d’être donnés. Selon le patriarcat latin de Jérusalem, la paroisse de Gaza a pu ouvrir une salle privée de fabrication d’hosties qui ont été utilisées dimanche pour la messe des premières communions. L’Eucharistie continue donc d’être célébrée chaque jour, et l’adoration eucharistique proposée. Beaucoup de malades se sont réfugiés dans les murs de l’église, ce qui leur permet de recevoir les sacrements.
« Nous continuons de prier pour notre peuple à Gaza afin que Dieu lui donne force et patience en ces temps difficiles. Et nous continuons de plaider en faveur d’un cessez-le-feu et d’espérer qu’un plan global de paix et de justice soit mis en œuvre » dit le patriarcat latin de Jérusalem.