La Nuit des Veilleurs sur le thème « Prier au cœur de l’action » aura lieu en France le 26 juin 2023, à l’initiative de l’ACAT-France, l’ONG chrétienne contre la torture et la peine de mort, indique le Réseau Mondial de Prière du Pape France. Il s’agit de la 18e édition de l’événement qui « rassemble chrétiens du monde entier et sympathisants de toutes générations engagés dans la défense des droits humains ».
La Nuit des Veilleurs aura lieu dans le cadre de la Journée internationale des Nations Unies pour le soutien aux victimes de la torture. Le 26 juin 1987, la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants est entrée en vigueur.
Rappelons qu’au mois de juin, le pape François a demandé aux fidèles de prier « pour que la communauté internationale s’engage concrètement dans l’abolition de la torture et assure un soutien aux victimes ainsi qu’à leurs familles ». Le pape a invité à « dire non à la torture au nom de la dignité humaine ».
L’initiative La Nuit des Veilleurs – en cours depuis 2006 – a aidé à soutenir plus de 180 défenseurs et défenseures des droits. Pour l’édition 2023, les victimes d’injustices et de tortures que l’ACAT-France soutient sont : Floriane Irangabiye, Jean-Rémy Yama, Kenia Hernandez, Yonny Ronay, Prageeth Eknaligoda, Nguy Thi Khanh, Jalal, Abdullah, Yousef, Hassan, Ali Jaffar, Jawad, Ali Hassan, Mahdi, Mohamed Ramadan et Hussein Ali Moosa. « Elles sont menacées, battues, emprisonnées, mises au secret, pour leurs engagements politiques, leurs convictions, leur volonté de défendre les plus démunis, au péril de leur vie », lit-on sur le site de l’ACAT-France.
L’organisation propose « plusieurs types d’actions » soulignant que « les plus fréquentes consistent à organiser ou participer à des veillées le 26 juin dans des lieux de cultes, ou en plein air, à toute heure de la journée, à le faire savoir en inscrivant cette action dans un formulaire disponible sur le site www.nuitdesveilleurs.fr ; à allumer une bougie virtuelle avec votre prénom et la ville où vous habitez ; à écrire un message de soutien sur carte postale qui parviendra aux défenseurs et défenseures des droits soutenus ».