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Intention de prière du pape : « Dire non à la torture au nom de la dignité humaine »

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S’engager « concrètement »

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Au mois de juin, le pape François demande aux fidèles de prier « pour que la communauté internationale s’engage concrètement dans l’abolition de la torture et assure un soutien aux victimes ainsi qu’à leurs familles ».

La « Vidéo du Pape » à ce sujet sera publiée ce mardi 30 mai 2023 par le Réseau Mondial de Prière du Pape.

Le pape invite à « dire non à la torture au nom de la dignité humaine », « car il y a une conscience au cœur de l’homme qui appelle au bien en résistant à ce qui n’est pas digne ». « Qu’au long de ce mois, demande-t-il, le signe de la croix dispose notre cœur », dans la perspective du 26 juin, Journée internationale pour l’abolition de la torture et de soutien aux victimes.

Dans son édito, le père Daniel Régent sj., directeur du Réseau Mondial de Prière du Pape France, indique que « si le pape demande de prier pour l’abolition de la torture, c’est qu’elle se pratique ». La convention de l’ONU de 1984 contre la torture, rappelle-t-il, a été ratifiée à ce jour par 173 États, « mais il reste bien du chemin à faire, même dans les pays qui ont signé ».

« La torture est un mal intentionnel qui touche à l’intégrité physique, psychique, sociale et relationnelle des victimes, poursuit le directeur du Réseau. C’est un traumatisme qui a des effets graves sur leur avenir. »

Souvent les tortures se pratiquent « avec la passivité complice d’États », comme dans le cas des bandes qui torturent des migrants.

Le pape François appelle « la communauté internationale » à s’engager « concrètement dans l’abolition de la torture ».

Le terme « communauté internationale », explique P. Régent, « fait penser à la concertation entre les pays et les continents au service de la paix, de la justice, du respect des droits de l’homme ». Il note que « les traités historiques sont nécessaires, mais pas suffisants pour parvenir à éradiquer la torture ». « Il faut une volonté de chaque jour », affirme le directeur. « Se tourner vers les victimes et leurs familles, leur assurer soutien et compassion, agir auprès des États est le chemin concret pour dire non à la torture et parvenir ensemble à son abolition dans le monde. »

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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