À la veille du 60e anniversaire de l’ouverture du Concile Vatican II (1962) qui aura lieu le 11 octobre, le pape François a évoqué « le danger de guerre nucléaire » et a appelé « à apprendre de l’histoire ».
« À propos du début du Concile, il y a 60 ans, nous ne pouvons oublier le danger de guerre nucléaire qui menaçait le monde à l’époque, a dit le pape en prenant la parole avant l’angélus du dimanche 9 octobre 2022 « Pourquoi ne pas apprendre de l’histoire? » s’est-il interrogé : « Même à ce moment-là, il y avait des conflits et de grandes tensions, mais la voie pacifique a été choisie. »
Le pape a aussi cité le Livre de Jérémie : « Ainsi parle le Seigneur : « Arrêtez-vous sur les routes et regardez, renseignez-vous sur les chemins du passé, où est le bon chemin, suivez-le, ainsi vous trouverez la paix pour votre vie. » (Jer 6, 16).
Rappelons qu’avant la prière de l’angélus, dimanche 2 octobre dernier, le pape François a lancé un appel vigoureux à un cessez-le-feu immédiat, s’adressant directement au président russe et au président ukrainien. Il a demandé au président de la Fédération de Russie « d’arrêter cette spirale de violence et de mort » et au président de l’Ukraine d’être « ouvert à des propositions de paix sérieuses ».
Dénonçant les « conséquences incontrôlables et catastrophiques » d’une possible guerre nucléaire, le pape s’est également adressé à « tous les protagonistes de la vie internationale et aux dirigeants politiques des Nations », leur demandant « instamment » de « faire tout ce qui est en leur pouvoir » pour mettre fin à la guerre en cours, « sans se laisser entraîner dans de dangereuses escalades », et pour promouvoir et soutenir les initiatives de dialogue.