La mission principale de l'Eglise est d'apporter Jésus aux hommes

Homélie du card. Sarah à la paroisse Saint Jean-Bosco de Rome

Share this Entry

« Apporter Jésus et son Évangile aux hommes est la mission principale de l’Église », souligne le cardinal Sarah : « Seul l’Évangile est capable de changer les personnes » car il est un chemin de libération « qui embrasse tout l’homme pour faire de sa vie et de son histoire une histoire de salut ».

Le cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, était dans la paroisse Saint-Jean-Bosco de la banlieue de Rome, le 8 février 2015, à l’occasion des cinquante ans de l’élévation de l’église au titre de diaconie – attribué au cardinal guinéen – et du bicentenaire de la naissance de don Bosco, fondateur des salésiens. L’Osservatore Romano du 5 mars rapporte des extraits de son homélie.

« Apporter Jésus et son Évangile aux hommes est la mission principale de l’Église », a souligné le cardinal : « Parce que seul l’Évangile guérit les malades, les possédés et tous ceux qui sont couchés avec la fièvre de l’indifférence religieuse et qui sont devenus les esclaves d’idoles modernes et d’esprits mauvais. »

« Seul l’Évangile est capable de changer les personnes ». En effet, il est un chemin de libération « qui embrasse tout l’homme pour faire de sa vie et de son histoire une histoire de salut ».

« L’Église est Église dans la mesure où elle est aux côtés de l’homme et où elle annonce tout l’Évangile, parce c’est cela sa mission et c’est pour cela qu’elle a été, qu’elle est et qu’elle sera peut-être persécutée », a-t-il insisté.

Il a rendu hommage à don Bosco, fondateur des salésiens, qui « ne s’est pas laissé vaincre par la mondialisation de l’indifférence » déjà commencée à l’époque mais au contraire, « a ouvert les bras aux besoins de tous ces jeunes, leur offrant la possibilité de vivre dans la dignité ».

« Il ne se résignait pas à voir les jeunes abandonnés à leur propre destin », a ajouté le cardinal, pour qui « miser sur les jeunes, sur une bonne éducation, culturelle comme spirituelle, veut dire cultiver le désir d’un avenir riche d’espérance et en mesure de redonner à l’homme une plus grande dignité ».

Avec une traduction de Constance Roques

Share this Entry

Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel