Le pape exprime son soutien à des travailleurs qui luttent pour leur travail, de façon solidaire.
Après l’angélus, le pape a en effet dit en italien: « Je suis proche de tous les travailleurs qui défendent de façon solidaire le droit au travail qui est un droit à la dignité! », s’est exclamé le pape.
C’est la deuxième fois cette semaine que le pape dit son soutien à la dignité des travailleurs.
Le pape François a rappelé une nouvelle fois le lien entre le travail et la dignité humaine dans un tweet publié jeudi 11 juin sur son compte @Pontifex_fr : « Là où il n’y a pas de travail, il n’y a pas de dignité. »
Son voyage à Cagliari, en Sardaigne, dès le 22 septembre 2013, a été le premier grand rendez-vous du pape François avec le monde du travail et de l’entreprise. Il a appelé à « lutter pour le travail » et il s’est engagé à faire pour sa part tout ce qu’il pouvait, car le travail veut dire « dignité », veut dire « rapporter le pain à la maison », « savoir aimer ».
Il s’est fait l’avocat des travailleurs, des entrepreneurs qui se battent, dans la crise économique, pour un travail digne, et animés par le service du bien commun et l’espérance chrétienne.
Il a fustigé la recherche du profit et le travail précaire ou au noir. Il a dénoncé l’idolâtrie de l’argent qui laisse de côté les personnes âgées et les jeunes, et met au centre l’argent, qui « commande » et non pas l’homme, la femme, la famille: un système économique globalisé « sans éthique ». Il a invité à lutter « avec astuce » et « ensemble » contre ce système. Il a invité à affronter ce qu’il appelle un « défi historique » avec solidarité et intelligence.