C’est avec les honneurs militaires que le pape a pris congé de la Bolivie, après trois jours dans le pays, en milieu de journée ce 10 juillet 2015. Il a repris l’avion pour rejoindre le Paraguay, troisième étape de son voyage en Amérique latine.
Ce matin, le pape a réservé ses dernières heures sur la terre bolivienne aux prisonniers et aux évêques : le premier rendez-vous a eu lieu à 9h30 à la prison de Palmasola, à Santa Cruz de la Sierra. Le second, sans caméra, s’est déroulé dans l’église paroissiale de La Santa Cruz.
Puis le pape François a été conduit en voiture à l’aéroport international de Viru Viru, où le président Evo Morales l’attendait pour une cérémonie de congé avec honneurs militaires. Le pape et le président se sont brièvement entretenus en privé à l’intérieur de l’aéroport, puis sont ressortis pour parcourir le tapis rouge jusqu’à l’escalier d’embarquement.
Souriant, le pape bénissait et serrait les mains des délégations qui se tendaient vers lui en file continue, de part et d’autre du tapis. Dans un geste désormais traditionnel, portant sa sacoche noire, il a franchi seul les marches le conduisant à la cabine, et une fois en haut s’est retourné une dernière fois pour bénir le pays.
Au sol, le vent faisait valser les soutanes des évêques boliviens, qui agitaient leur calotte violette en guise d’adieu.
L’avion de la compagnie Alitalia, avec laquelle le pape est venu d’Italie en Équateur – première étape du voyage -, a décollé aux environs de 13h20 (19h20 heure de Rome). Il est attendu à 15h (21h à Rome) à l’aéroport international « Silvio Pettirossi » à Asunción.
Après la cérémonie de bienvenue paraguayenne, le pape fera une visite de courtoisie au président de la République, Horacio Cartes, au palais Lopez et rencontrera les autorités et le corps diplomatique dans le jardin du palais.