Start of the trial of the defrocked archbishop and former apostolic nuntius in the Dominican Republic

PHOTO.VA - OSSERVATORE ROMANO

Ouverture du procès Wesolowski, en absence de l’accusé, en soin intensifs

Un procès voulu par le pape François, après la réduction de l’ancien nonce à l’état laïc.

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Le procès de Jozef Wesolowski, 67 ans le 15 juillet, ancien nonce apostolique en République Dominicaine, s’est ouvert ce samedi matin, 11 juillet au Vatican, en l’absence de l’accusé, hospitalisé en soins intensifs.

Il avait été arrêté le 22 septembre 2014, à son domicile romain. Il souffre de problèmes de santé depuis quelques mois et a été victime d’un malaise, indique le Vatican.

Il s’agissait d’une audience formelle brève, étant donné l’absence de l’accusé,  et les débats ont été renvoyés à une date ultérieure: « quand cessera le motif du renvoi ».

Le tribunal est composé du président, M. Giuseppe Dalla Torre et des trois suppléants M. Piero Antonio Bonnet, M. Paolo Papanti-Pellettier et M. Venerando Marano. Le Promoteur de Justice (Ministère public) est M.Gian Piero Milani, assisté de M. Alessandro Diddi et de M. Roberto Zannotti. L’avocat de l’accusé est M. Antonello Blasi.

Jozef Wesolowski est accusé d’abus sexuels sur mineurs à l’époque où il était nonce en République Dominicaine, à Saint-Domingue, et de détention de matériel pédopornographique, délit introduit dans la législation vaticane par le pape François en 2013.

Le deuxième chef d’accusation concerne des faits survenus à Rome, où il vit depuis la révocation de ses fonctions, en août 2013.

Un décret du le Tribunal du Vatican du 6 juin précise qu’il « pourra s’appuyer sur des expertises sur les ordinateurs du prévenu, mais aussi sur d’éventuelles formes de coopération judiciaire internationale, destinées à évaluer les témoignages probatoires fournis par la Justice dominicaine ».

A l’issue d’un procès canonique, l’accusé a été condamné par le tribunal de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi à la réduction à l’état laïc, le 27 juin 2014. Il avait été ordonné prêtre par Jean-Paul II le 21 mai 1972.

Après son arrestation, le porte-parole du Saint-Siège, le Federico Lombardi, a précisé que cette procédure avait été décidée sur « volonté expresse » du pape François, qui veut qu’un cas « aussi grave et délicat soit traité sans retard » et « avec la rigueur juste et nécessaire ». 

 

 

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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